Plusieurs universités refusent d'appliquer la hausse des frais d'inscription pour les étudiants non-Européens
A la rentrée 2019, les étudiants étrangers hors UE devront s'acquitter de 2 770 euros en licence, au lieu de 170 euros.
Plusieurs universités françaises n'appliqueront pas la hausse des frais d'inscription pour les étudiants hors Union européenne prévue à la rentrée 2019 par le gouvernement. "En l'absence d'une véritable concertation ministérielle avec l'ensemble de la communauté universitaire et faute d'une information stabilisée, la direction considère que la mise en œuvre des frais différenciés dans le cadre du dispositif 'Bienvenue en France' n'est pas souhaitable", indique ainsi l'université Rennes 2 dans un communiqué publié mercredi 16 janvier.
Rennes 2 précise qu'elle utilisera "toutes les possibilités règlementaires à sa disposition pour permettre aux étudiants internationaux extra-communautaires inscrits ou néo-entrants de bénéficier, pour la rentrée universitaire 2019/2020, du maintien du régime tarifaire actuellement appliqué". Outre Rennes 2, l'université Lumière Lyon 2 et l'université Clermont-Auvergne ont également fait part de leur refus d'appliquer cette mesure.
"Un tiers du coût réel" d'un étudiant étranger, selon le gouvernement
Le gouvernement a annoncé en novembre dernier la hausse des frais d'inscription universitaires pour les jeunes extra-Européens, tout en affirmant vouloir attirer davantage d'étudiants internationaux en améliorant la politique des visas et en offrant davantage de bourses, notamment à ceux venus du Maghreb et d'Afrique francophone.
Actuellement, les étudiants extra-européens (une centaine de milliers en France) paient les mêmes droits que les étudiants français ou européens: 170 euros pour une année en licence, 243 euros en master et 380 euros en doctorat. A la rentrée 2019, ils devront s'acquitter de 2 770 euros en licence et 3 770 euros en master et doctorat, soit "un tiers du coût réel" d'un étudiant étranger pour les finances publiques, selon le gouvernement. Les non-Européens ayant déjà entamé leurs études en France ne sont pas concernés par cette hausse.
La Conférence des présidents d'université (CPU) a demandé en décembre la suspension de cette décision. La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a indiqué la semaine dernière que cette hausse n'avait "pas vocation à être remise en cause dans son principe comme dans son calendrier". "C'est elle qui nous donnera les moyens d'une amélioration durable des conditions d'accueil des étudiants internationaux", selon elle.
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