Réforme de l'université : "plusieurs centaines de milliers d'euros" de dégâts sur le site de Tolbiac
Le site parisien a été évacué vendredi matin après trois semaines d'occupation par des étudiants en lutte contre la réforme de l'accès à l'université.
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Le coût des "dégradations" commises lors des trois semaines d'occupation du site universitaire parisien de Tolbiac s'élève à "plusieurs centaines de milliers d'euros", a déclaré vendredi 20 avril le président de l'université Paris 1 dont dépend le site évacué dans la matinée par la police. "Les experts ont déjà été mandatés pour réaliser un chiffrage précis des travaux nécessaires à la remise en état du site" Pierre-Mendès-France, une tour de 22 étages qui était occupée depuis le 26 mars, a ajouté Georges Haddad.
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"En attendant, le centre Pierre-Mendès-France restera fermé jusqu'à nouvel ordre, a précisé le président de l'université. Les dégradations commises sur place se chiffrent à plusieurs centaines de milliers d'euros, alors que nous avions investi plus de 800 000 euros ces dernières années en travaux d'amélioration du site. Tout est à refaire", a-t-il affirmé.
"Tags, dégradations du matériel pédagogique, de sécurité, portes détruites..."
"Les dégradations sont énormes. Elles vont coûter très cher à l'université et au contribuable, selon lui. C'est l'argent de la nation qui a été gaspillé". Il a évoqué des "dégradations de tout ordre : tags, dégradations du matériel pédagogique, de sécurité, portes détruites..."
Tolbiac était devenu un lieu emblématique de la mobilisation contre la réforme gouvernementale de l'accès à la fac, accusée d'instaurer un système de sélection. La mobilisation perturbe plusieurs sites universitaires à travers le pays, dont certains ont été fermés.
L'occupation de la tour Pierre-Mendès-France a été levée vendredi à l'issue d'une vaste opération de police lancée au petit matin. L'opération s'est déroulée "dans le calme, aucun incident", selon le préfecture de police de Paris. "Désormais, le site Tolbiac sera repris par l'université qui le fermera pour des raisons de sécurité et de remise en état, suite aux dégradations des occupants", a de son côté indiqué le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb.
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