Suicide de Lindsay : la meilleure amie de la collégienne révèle avoir rédigé la lettre d'adieu à sa demande
L'adolescente de 13 ans s'est suicidé en mai 2023 après avoir alerté pendant des mois sur le harcèlement dont elle était victime.
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Du nouveau dans l'enquête sur les circonstances de la mort de Lindsay, cette collégienne de 13 ans qui s'est suicidé en mai 2023 après avoir été victime de harcèlement scolaire. Peu de temps après son décès, son beau-père a remis aux forces de l'ordre une lettre d'adieu écrite trois mois plus tôt dans laquelle l'adolescente confiait son mal-être et les raisons de son passage à l'acte.
Cette lettre n'a pas été rédigée par Lindsay, mais par sa meilleure amie, révèle cette dernière auprès de BFMTV, dimanche 13 octobre. Elle explique l'avoir écrite à la demande de Lindsay, qui souhaitait dénoncer le harcèlement qu'elle subissait. "C'est ma meilleure amie, c'était compliqué d'écrire ça, j'avais du mal, confie l'adolescente. Mais je me suis dit : 'Si c'est pour l'envoyer à l'académie et faire bouger les choses ensuite', il faut que je le fasse. Si ça peut nous aider, l'aider elle, il faut que je le fasse."
Une révélation confirmée par sa mère. "Ma fille lui a fait promettre qu'elle ne ferait rien, qu'elle ne passerait pas à l'acte, explique Séverine, la mère de l'amie de Lindsay, au micro de RTL. Elle m'a dit qu'elle avait écrit cette lettre, parce que Lindsay s'en sentait incapable, qu'elle pleurait, qu'elle tremblait. Lindsay lui a dicté ce qu'elle devait écrire." Ces déclarations interviennent au lendemain de la publication d'un article du Parisien, citant une expertise graphologique ordonnée par le juge de Béthune qui instruit cette affaire, qui conclut de "manière formelle" que l'autrice de la lettre d'adieu est bien la meilleure amie de Lindsay.
Si vous avez besoin d'aide, si vous êtes inquiet ou si vous êtes confronté au suicide d'un membre de votre entourage, il existe des services d'écoute anonymes. La ligne Suicide écoute(Nouvelle fenêtre) est joignable 24h/24 et 7j/7 au 01 45 39 40 00. D'autres informations sont également disponibles sur le site du ministère de la Santé(Nouvelle fenêtre).
Pour signaler toute situation de harcèlement ou de cyberharcèlement, que vous soyez victime ou témoin, il existe des numéros de téléphone gratuits, anonymes et confidentiels : le 3020 (harcèlement) et le 3018 (cyberharcèlement)(Nouvelle fenêtre), joignables du lundi au samedi, de 9 heures à 20 heures. D'autres informations sont également disponibles sur le site du ministère de l'Education nationale(Nouvelle fenêtre).
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