Education : Gabriel Attal lance une mission "exigence des savoirs", avec une priorité sur le français et les mathématiques
Le ministre de l'Education a promis jeudi que les conclusions de cette concertation seraient rendues "d'ici à huit semaines".
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Il veut concrétiser sa promesse, faite fin août, du "choc des savoirs". Devant la bibliothèque François-Mitterrand à Paris, pour la journée mondiale des enseignants, Gabriel Attal a annoncé, jeudi 5 octobre, le lancement d'une mission "exigence des savoirs". "La priorité sera donnée au français et aux maths", a-t-il précisé. Les conclusions seront rendues "d'ici à huit semaines" pour une "mise en œuvre à la rentrée 2024". Cette mission sera coordonnée, entre autres, par le directeur général de l'enseignement scolaire, Edouard Geffray, le président du Conseil scientifique de l'Education nationale, Stanislas Dehaene, ou encore le recteur de Mayotte, Gilles Halbout.
Trois groupes seront constitués : un pour l'école primaire, un pour le collège, un pour le lycée. Il y aura également, "chacun en leur sein, deux professeurs" référents. Gabriel Attal ajoute vouloir lancer "une consultation de [tous les] professeurs" à ce sujet. "Un questionnaire leur sera adressé" pour qu'ils puissent "s'exprimer librement sur leurs pratiques", a-t-il expliqué. "Ce retour de terrain massif" viendra "alimenter le travail de la commission".
Elever le niveau des élèves, une priorité
Lors de sa conférence de presse de rentrée le 28 août, le ministre de l'Education nationale avait déjà signifié son intention de "mettre le paquet sur les savoirs fondamentaux". Il avait même annoncé quelques évolutions, comme les deux heures quotidiennes consacrées à l'apprentissage et à la pratique de la lecture en classe de CP et de nouvelles évaluations nationales en CM1. Dans une tribune publiée par Le Monde le 15 septembre, Gabriel Attal avait aussi déclaré vouloir "abolir les textes à trous dans les apprentissages au cours moyen et au collège".
En plus d'élever le niveau à l'école, le ministre de l'Education a rappelé jeudi qu'il voulait "restaurer l'autorité". Il a promis des annonces "d'ici à la fin de l'année" à ce sujet, après avoir interdit le port de l'abaya à l'école début septembre. Pour rendre le métier d'enseignant plus attractif, il a déclaré vouloir lancer un travail "dans les prochains mois" avec les organisations syndicales, pour "former des élèves après le bac". Cette idée avait déjà été esquissée par Emmanuel Macron à la rentrée.
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