Des milliers d'enfants en situation d'handicap n'ont pas de solution de scolarisation adaptée pour la rentrée, selon une enquête de l'Unapei
D'après cette enquête, 13% des élèves en situation de handicap et qui sont en établissements spécialisés n'ont aucune heure de scolarisation par semaine.
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Des milliers d'enfants en situation de handicap n'ont pas de solution de scolarisation adaptée pour cette rentrée scolaire, selon une enquête de l'Unapei, réseau d'associations qui accompagnent les personnes handicapées intellectuelles, publiée lundi 25 août.
Selon cette enquête, réalisée auprès de 38 associations représentant 3 603 enfants, 13% des enfants qui sont en établissements spécialisés n'ont aucune heure de scolarisation par semaine et 38% ont entre 0 et 6 heures de scolarisation par semaine. Ils ne sont que 19% à pouvoir avoir plus de 12 heures d'école chaque semaine.
"Ces chiffres révèlent les limites d'un système en tension"
L'Unapei rapporte également qu'en juillet 2025, 65% des enfants n'avaient pas de numéro d'identifiant national des étudiants (INE) et restent donc invisibles pour l'Education nationale. Par ailleurs, plus de 4 410 enfants sont inscrits sur les listes d'attente des 38 associations interrogées par cette enquête. Un chiffre supérieur au 3 603 enfants actuellement accompagnés dans leurs établissements et dispositifs enfance.
"L'école inclusive ne doit pas devenir un dogme. Ce qui compte, c'est que chaque enfant ait la solution adaptée à ses besoins réels, qu'elle soit en école ordinaire ou en établissement spécialisé", assure Luc Gateau, président de l'Unapei qui exige une effectivité des droits.
"Ces chiffres révèlent les limites d'un système en tension, où les suppressions de postes spécialisés, les difficultés de recrutement, la formation insuffisante des enseignants et des AESH, viennent contrer les objectifs affichés. L'inclusion des élèves en situation de handicap implique de connaître leurs besoins et de réunir les conditions nécessaires à leur accueil, notamment en termes d'accessibilité et de compensation, à l'école ou au sein de dispositifs spécialisés", déplore-t-il.
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