Narcotrafic : entrée en vigueur du couvre-feu à Nîmes

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Article rédigé par France 2 - A. Peron J-B. Robert - Édité par l'agence 6médias.
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À Nîmes, un couvre-feu est entré en vigueur pour la première fois à 21 h dans plusieurs quartiers sensibles de la ville, lundi 21 juillet. Sur place, les forces de l'ordre ont multiplié les contrôles pour tenter de stopper les violences liées au narcotrafic.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Policiers et CRS arpentent les rues de la cité Pissevin à Nîmes (Gard). Il est 21 h, le couvre-feu vient d'entrer en vigueur. Les mineurs de moins de 16 ans ont désormais l'interdiction de sortir de chez eux. Jusqu'à 6 h du matin, les forces de l'ordre contrôlent les cages d'escalier, les véhicules et les identités. Une opération visant à lutter contre le narcotrafic présent dans le quartier.

"Au-delà de l'effet dissuasif, il y a certainement aussi un effet rassurant pour les honnêtes gens et les habitants de ces quartiers qui attendaient aussi de pouvoir être un peu sécurisés par rapport à ce qui s'est passé ces deux dernières semaines", rappelle Jean-Philippe Nahon, directeur interdépartemental de la police nationale du Gard.

Deux semaines minimum

Pour les riverains, excédés par les violences, la mesure était attendue alors que certains n'osent plus sortir de chez eux. "C'est très bien, au moins ça protège les innocents", témoigne une femme. "C'est une bonne idée pour moi, pour protéger les enfants et tous les gens", ajoute un riverain.

Instauré lundi 21 juillet au soir dans plusieurs quartiers de Nîmes, le couvre-feu doit durer au minimum 15 jours.

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