Drogues de synthèse : Marseille, nouvelle porte d'entrée de la matière première en Europe

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Article rédigé par France 2 - A. Portes, J. Wild, M. Dolphin, B. Veran, J. Fantauzzo, L. Krikorian
France Télévisions

Le trafic de drogues de synthèse ne cesse de prendre de l'ampleur. Désormais, seule la matière première, les précurseurs chimiques, est importée en Europe pour y être transformée en drogue. Marseille est devenue l'une des principales portes d'entrée de ces produits.

Sur le port de Marseille (Bouches-du-Rhône), un important dispositif de douaniers s'apprête à contrôler plusieurs conteneurs. Dans leur viseur, des précurseurs chimiques, qui servent à fabriquer des drogues de synthèse telles que la méthamphétamine, l'ecstasy, ou la 3-MMC. Et les douaniers n'ont pas choisi le conteneur au hasard.

Une nouvelle route pour une fabrication sur le sol européen

Marseille est devenue la principale porte d'entrée des précurseurs chimiques en France. En 2024, sur les dix tonnes saisies, neuf l'ont été dans le port marseillais. Ces précurseurs servent par exemple à fabriquer des ecstasys, un produit toujours plus demandé dans les boîtes de nuit. Cette matière première est souvent fabriquée en Chine ou en Inde et exportée par bateau jusqu'aux Pays-Bas, où se trouve la plupart des laboratoires clandestins qui la transforment en drogue, vendue ensuite partout en Europe. Mais pour être plus discrète, la matière emprunte désormais une nouvelle route, qui la conduit souvent en Turquie, puis à Marseille.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.