"Darius", lynché à Pierrefitte en juin, se retrouve à la rue
Sorti du coma et suivi en hôpital de jour, le jeune Rom qui avait été laissé pour mort dans un chariot de supermarché après avoir été passé à tabac à Pierrefitte en juin se retrouve à la rue, faute de solutions.
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En juin, l'adolescent avait été lynché et laissé pour mort dans un chariot de supermarché à Pierrefitte-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis. Aujourd'hui sorti de l'hôpital, Gheorghe, d'abord surnommé "Darius", se retrouve à la rue.
Confirmant des informations de Libération , son avocate, Julie Launois-Flacelière, a annoncé ce mardi que les médecins de l'hôpital avaient estimé que Gheorghe, aujourd'hui sorti du coma, pouvait désormais être suivi en hôpital de jour, notamment pour des blessures au genou, des séquelles neurologiques et des troubles cognitifs qui n'ont pas encore pu être évalués avec précision.
Impossible de l'héberger seul
Mais malgré des démarches des services sociaux de l'hôpital, sa famille et lui n'ont pas trouvé d'hébergement. "Il y a eu des demandes formulées ", explique l'avocate. Elle souligne que comme Gheorghe n'est pas en mesure de vivre seul, il doit être hébergé dans un logement capable d'accueillir la quinzaine de membres de sa famille. Celle-ci est suivie par Médecins du Monde, mais une source proche du ministère du Logement a précisé à l'AFP que "les parents ne souhaitant pas se séparer de leur groupe ", ce sont "25 personnes " qui doivent être logées ensemble ou dans des lieux très proches.
Selon Libération , l'hôpital travaille aussi en collaboration avec l'ambassade de Roumanie, afin de trouver une solution pour financer les soins de l'adolescent, sa couverture maladie s'arrêtant le jour de ses 18 ans.
Une enquête mais pas d'interpellation
Le 13 juin en fin de soirée, le jeune homme avait été retrouvé inconscient près de la Cité des Poètes de Pierrefitte. Il avait été enlevé de la maison désaffectée dans laquelle il vivait avec sa famille par une groupe de jeunes, qui le suspectaient d'avoir cambriolé un appartement.
L'agression avait été condamné unanimement par les politiques. François Hollande avait dénoncé "des actes innomables et injustifiables ", tandis que son premier ministre Manuel Valls demandait que "les responsables de cet acte inacceptable soient retrouvés dans les délais les plus rapides ". Une enquête judiciaire a été ouverte début juillet pour "tentative d'homicide" et "enlèvement et séquestration", mais aucune interpellation n'a eu lieu.
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