Fusillade à Washington : “C'est un acte qui était assumé a priori donc évidemment que oui ça n’est pas un acte anodin”, déclare l’avocat Jean-Claude Beaujour

Publié le 22/05/2025 09:53

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franceinfo - Édité par 6médias.

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Jean-Claude Beaujour, avocat spécialiste des États-Unis, est l’invité de la matinale de France Info jeudi 22 mai.

Deux agents de l'ambassade israélienne aux États-Unis ont été tués près du musée juif de la capitale mercredi soir. Un homme de 30 ans, soupçonné d'être l'auteur des tirs, a été arrêté. Son acte ne semble pas être le fruit du hasard, il visait la communauté juive. Jean-Claude Beaujour, avocat spécialiste des États-Unis, revient sur la situation : "Nous devons aussi être prudents car l'enquête est en cours. Apparemment, il visait bien les personnes qui étaient présentes : d’abord parce qu’il est resté après la fusillade alors qu’il aurait pu prendre la fuite. Un témoin lui aurait même parlé en lui demandant s’il avait été blessé et choqué et visiblement il est resté et a revendiqué son acte. C'est un acte qui était assumé a priori donc évidemment que oui ça n’est pas un acte anodin, ce n’est pas une tuerie parmi tant d’autres", explique l’avocat.

Un contexte international affectant les États-Unis ?

Dans un contexte international tendu, notamment en raison de la situation au Proche-Orient, il semble que la société nord-américaine, notamment dans ses universités, soit polarisée sur la question : "On a bien vu que depuis un certain nombre de mois, il y a des manifestations au sein des universités, il y a de surcroît dans la société américaine une polarisation. Au cours de la campagne électorale, les deux candidats se sont affrontés sur ce sujet-là. Est-ce qu’il fallait ou est-ce qu’il faut encore que les États-Unis poursuivent leur politique de soutien sans réserve à Netanyahou ou pas ? Ce sont des questions qui ont été posées pendant la campagne et qui tendent la société américaine. Donald Trump a toujours dit qu’il était derrière le gouvernement de Netanyahou", analyse Jean-Claude Beaujour.

Regardez l'intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessus