Deux hommes suspectés d'avoir abattu un olivier en hommage à Ilan Halimi ont été arrêtés et seront jugés en comparution immédiate

L'abattage de l'arbre dans la nuit du 13 au 14 août a suscité une indignation unanime au sein de la classe politique, Emmanuel Macron dénonçant "un acte de haine".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
Une stèle commémorative et le tronc de l'olivier planté en hommage à Ilan Halimi à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), photographié le 15 août 2025 après avoir été sectionné. (DIMITAR DILKOFF / AFP)
Une stèle commémorative et le tronc de l'olivier planté en hommage à Ilan Halimi à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), photographié le 15 août 2025 après avoir été sectionné. (DIMITAR DILKOFF / AFP)

Interpellés et bientôt jugés. Deux hommes de 19 ans suspectés d'avoir abattu dans la nuit du 13 au 14 août à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) un olivier planté en mémoire d'Ilan Halimi ont été arrêtés, a fait savoir, mercredi 27 août, le parquet de Bobigny, confirmant une information de Paris Match.

Les suspects, des frères jumeaux, vont être jugés en comparution immédiate pour destruction de bien aggravée et violation de monument dédié à la mémoire des morts commise en raison de la race, l'ethnie, la nation ou la religion, a précisé le ministère public. L'arbre avait été planté à Epinay-sur-Seine en 2011, cinq ans après le décès du jeune juif torturé à mort.

L'arbre remplacé

L'abattage de l'olivier a suscité une vive indignation au sein de la classe politique, Emmanuel Macron fustigeant "un acte de haine". Le Premier ministre, François Bayrou, a dénoncé la "haine antisémite" des auteurs de l'abattage de l'arbre, "vivant rempart contre l'oubli".

L'arbre va être remplacé, grâce à Farah, une amie de la famille d'Ilan Halimi, par le biais de son association, Au cœur des forêts et faune. "Il s'agit de dire qu'on est de nombreux musulmans à souhaiter parler aujourd'hui et témoigner notre amitié envers la confession juive, et surtout, lutter contre l'obscurantisme", explique-t-elle à franceinfo.

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