Condamnation de Nicolas Sarkozy : quelles seront ses conditions de détention ?

Publié le 26/09/2025 14:41 Mis à jour le 26/09/2025 16:31

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France 2 - P.-L. Monnier, L. Nahon, J. Wild, L. Prunier, J. Boulesteix, N. Marcou. Édité par l'agence 6Medias

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Nicolas Sarkozy devrait être incarcéré à la prison de la Santé, où une cellule aurait déjà été réservée, à l'écart des autres détenus. Que sait-on précisément?

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Ancien président, et bientôt détenu. Nicolas Sarkozy connaîtra sa date et son lieu d'incarcération dans un peu plus de deux semaines, le 13 octobre. L'ancien chef de l'État pourrait être écroué à la prison de la Santé à Paris, dans le quartier des vulnérables, réservé aux détenus médiatiques ou sensibles. Pierre Botton, homme d'affaires condamné pour abus de biens sociaux, a été incarcéré dans la même zone entre 2020 et 2022. "C'est une cellule de 8 mètres carrés 64 avec une douche et un WC. Donc ça, c'est vraiment un avantage énorme. Un lit de 60 centimètres fixé au sol, un frigo s'il le paie, une télé s'il le paie", décrit l'ancien détenu.

Un quartier sans aucun traitement de faveur. Nicolas Sarkozy subira le même sort que les autres détenus. "Il aura une fouille à corps où il va se retrouver en caleçon. Il y a de grandes chances que, la première nuit, on lui demande toutes les deux heures de se réveiller et de lever la main pour bien montrer qu'il est en vie. C'est ça, la prison", poursuit Pierre Botton.

L'incarcération d'un ancien président, une première dans l'histoire de la République

Une fois derrière les barreaux et pas avant, l'ancien président pourra faire une demande de remise en liberté. La justice aura alors deux mois pour l'étudier et statuer. "On fera une analyse de sa situation en regardant s'il y a des risques de fuite. Pour cela, ils s'appuient sur le dossier, mais aussi sur tous les éléments que peuvent communiquer les avocats de la défense", explique Aurélien Martini, le vice-président de l’Union syndicale des Magistrats (USM).

En France, l'incarcération d'un ancien président est une première dans l'histoire de la République.

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