1er mai travaillé : “L’urgence aujourd’hui est de clarifier la loi parce que le Code du Travail est quand même assez flou” estime la journaliste Anne de Guigné

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Article rédigé par franceinfo - /
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L’éditorialiste au service économie du Figaro, Anne de Guigné, était l’invitée de la matinale de France Info pour évoquer la question du travail mercredi 1er mai.

Le 1er mai est l’un des jours les plus symboliques aujourd’hui en France. Il s’agit aussi d’une journée de mobilisation syndicale à l’occasion de la fête du travail. Plusieurs manifestations sont prévues un peu partout en France. Il est également le seul jour chômé où le repos est obligatoire, mais le débat fait rage de nouveau entre les partisans d’un assouplissement de la loi et ceux qui défendent le respect du repos pour les travailleurs. En ce premier jour du mois de mai, certains salariés travaillent dans des secteurs bien spécifiques comme ceux de la santé, de la sécurité ou des médias. A contrario, certains travaux sont interdits comme ceux des boulangers ou des fleuristes.

Une obligation désuète ?

L’an dernier, des boulangers ont reçu des amendes pour avoir fait travailler leurs salariés. Un problème de clarification de la loi, selon Anne de Guigné, éditorialiste au service économie du Figaro : “L’urgence aujourd’hui est de clarifier la loi parce que le Code du Travail est assez flou. Chacun y voit ce qu’il veut. Il y a aussi des jurisprudences différentes. Honnêtement, il y a des gens qui ne savent pas s’ils peuvent ou pas travailler", analyse-t-elle.

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus

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