Le Twistron, une fibre à étirer ou à vriller pour produire de l'électricité
Un Twistron pesant moins lourd qu'une mouche domestique suffit à alimenter une petite ampoule LED, s'allumant à chaque étirement de la fibre.
Il suffit de l'étirer ou de la vriller pour produire de l'électricité. Baptisée "Twistron", cette nouvelle fibre a été mise au point par des scientifiques aux Etats-Unis et en Corée du Sud. Elle pourrait permettre de produire du courant grâce aux mouvements des vagues de l'océan ou à des changements de température, précise l'étude parue dans Science, jeudi 24 août.
La fibre doit être plongée dans un bain d'électrolyte
Cette fibre est composée de nanotubes de carbone, des cylindres creux dont le diamètre est 10 000 fois plus petit qu'un cheveu. Avant de produire de l'électricité, ils doivent au préalable avoir été submergés ou enduits d'un matériau conducteur d'ions – ou électrolyte – qui peut se résumer à un simple mélange de sel de table et d'eau.
Lorsque vous plongez les fibres en nanotubes de carbone dans un bain d'électrolyte, les fibres sont chargées par l'électrolyte elle-même. Aucune batterie externe, ni mise sous tension électrique, ne sont nécessaires.
Na Li, scientifique du NanoTech Institute à l'université du Texas à Dallas
D'après les expérimentations en laboratoire, un Twistron pesant moins lourd qu'une mouche domestique suffit à alimenter une petite ampoule LED, s'allumant à chaque étirement de la fibre. Une autre expérimentation a montré que, tissé dans un vêtement, ces fibres peuvent alimenter un appareil respiratoire autonome.
Des recherches encore à leur balbutiement
"Il y a beaucoup d'intérêt pour utiliser l'énergie gaspillée pour alimenter les objets connectés, a relevé Na Li. La technologie Twistron pourrait être exploitée pour de telles applications où changer les batteries n'est pas pratique." Ces recherches, toutefois, n'en sont qu'à leur balbutiement. Les scientifiques ajoutent que la technologie n'a pas vocation à être développée pour des projets à grande échelle. Du moins, pas pour l'instant.
Ces recherches, auxquelles l'université sud-coréenne de Hanyang est associée, sont financées notamment par plusieurs agences américaines (US Air Force, Nasa, Bureau de la recherche navale) ainsi par que le Programme de coopération Corée-US Air Force et le ministère des Sciences sud-coréen.
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