La Nasa "larguée" dans son recensement des astéroïdes dangereux
L'inspecteur général de la Nasa écrit dans un rapport, publié lundi, que l'agence spatiale américaine ne parviendra pas à son objectif d'identifier 90 % des astéroïdes dangereux du système solaire. La faute à un manque de coordination, estime l'inspecteur, alors que, depuis 16 an,s la Nasa a investi près de 100 millions de dollars dans la traque des objets célestes dangereux pour la Terre.
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C'est un rapport, publié lundi, qui fait déjà beaucoup de bruit au sein de la Nasa. Dans ce document, l'inspecteur général de l'agence spatiale américaine Paul Martin se paie le programme NEO (pour Near-Earth Objects), qui consiste à identifier les objets célestes, comme les astéroïdes, potentiellement dangereux pour la Terre lorsqu'ils croisent non loin de notre planète.
Car si la Nasa a bien identifié 95 % des astéroïdes de diamètre égal ou supérieur à un kilomètre, elle n'en a identifié que 10 % de moins de 140 mètres de diamètre. Moins dangereux a priori, d'accord, mais le Congrès avait fixé un objectif : 90 % de ces objets célestes de taille modeste devaient être recensés d'ici 2020. Même l'agence spatiale le reconnaît, elle ne parviendra pas à ce chiffre.
Un manque de coordination
Pour l'inspecteur général de la Nasa, pas de doute, le problème est identifié et connu : il manque "un programme global de supervision, des objectifs et des critères établis pour mesurer les progrès accomplis ". De plus, les recherches ne seraient chapeautées que par un seul employé. Problématique quand on sait que l'agence a dépensé quelque 100 millions de dollars (environ 77 millions d'euros) dans divers programmes de détection des objets célestes dangereux depuis 1998.
Et la nécessité de les traquer, ces fameux objets, devient de plus en plus grande, comme l'a montré en février 2013 l'explosion d'un petit astéroïde dans le ciel de Tcheliabinsk en Russie. Des centaines de personnes avaient été blessées par des bris de verre et autres débris. Il devient donc urgent de relancer la machine, pourquoi pas en lançant un nouveau programme d'ici un an, espère l'administrateur associé de la Nasa pour la science, John Grunsfeld.
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