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La folle aventure d'un sous-marin à pédales sous la Manche s'arrête déjà

Deux ingénieurs français voulaient rallier Saint-Malo depuis Plymouth à bord d'un sous-marin à pédales immergé à 80 mètres de profondeur. Mais, à peine le départ donné, vendredi, ils ont dû rentrer au port en raison de problèmes techniques.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 08/08/2016 12:58 Mis à jour le 08/08/2016 13:49

Temps de lecture : 1min

Michaël de Lagarde et Antoine Delafargue, lors de la préparation de leur sous-marin à pédales, à Pau (Pyrénées-Atlantiques), le 23 juillet 2016. (GAEL BRELET / FRANCETV INFO) — Michaël de Lagarde et Antoine Delafargue, lors de la préparation de leur sous-marin à pédales, à Pau (Pyrénées-Atlantiques), le 23 juillet 2016. (GAEL BRELET / FRANCETV INFO)

Des problèmes techniques les ont obligés à remonter à la surface beaucoup plus tôt que prévu. Deux ingénieurs français ont dû rapidement interrompre leur tentative de traversée de la Manche à bord d'un sous-marin à pédales par deux ingénieurs français, entamée vendredi 5 août à Plymouth (Royaume-Uni). Ils devaient rejoindre Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) le 12 août.

Le soir même de leur départ, Antoine Delafargue et Michaël de Lagarde ont dû rentrer au port, car l'un des deux bateaux suiveurs chargés de localiser le sous-marin rencontrait un problème de sonar. De retour à l'embarcadère, les deux aventuriers se sont en outre rendu compte d'un "taux dangereux de monoxyde de carbone" dans l'habitacle du submersible.

L'exploit reporté pour "des raisons de sécurité"

Des tests ont été effectués dimanche pour déterminer la source et les raisons de ce taux anormalement élevé de gaz toxique. Une fois l'origine du problème identifiée, les deux hommes ont préféré reporter leur projet pour "des raisons de sécurité", précise un membre de l'équipe d'organisation. Ils tenteront une nouvelle traversée l'année prochaine.

Outre l'exploit sportif, la traversée de 250 kilomètres à 80 mètres de profondeur avait pour but "d'explorer la Manche et d'en rapporter des images afin de les partager et de rendre concrets les enjeux de la gestion durable". Interrogé par francetv info, Michaël de Lagarde espérait "découvrir des choses sur la faune, la flore et peut-être même des objets insolites comme des épaves".