Microsoft fait marche arrière sur les droits de sa nouvelle Xbox
Face aux critiques de ses clients, Microsoft a annoncé la suppression des droits imposés sur sa nouvelle console. Oubliés l'obligation d'être constamment connecté à Internet et les restrictions sur le prêt et la revente des jeux. L'entreprise américaine fait marche arrière pour contrer le succès annoncé de la concurrence du japonais Sony.
"Vous nous avez dit à quel point vous aimiez la flexibilité " : la phrase sonne comme un aveu de défaite dans la bouche de Don Mattrick. Dans une note publiée mercredi sur le site officiel de la nouvelle console Xbox One, le responsable de son développement chez Microsoft a annoncé que l'entreprise faisait marche arrière concernant certaines annonces qu'elle avait faites au salon international du jeux vidéo E3.
Principaux reculs du géant de l'informatique : la console n'aura pas besoin d'être constamment connectée à Internet pour fonctionner et les jeux pourront être librement vendus et prêtés.
Microsoft avait tenté d'imposer un mode de fonctionnement protégeant les droits des développeurs de jeux vidéos de façon très stricte. Une politique logiquement inspirée par le fait que l'entreprise est, elle-même, éditrice de jeux.
En danger face à la concurrence
Le problème est qu'au lendemain de la présentation de la Xbox One, le concurrent japonais Sony a dévoilé à son tour sa nouvelle console. Cent euros moins chère, la PlayStation 4 ne comprend pas toutes les restrictions imposées par Microsoft. Le constructeur nippon ne s'est d'ailleurs pas privé de le faire remarquer dans une courte vidéo humoristique.
Du côté des utilisateurs, c'est le tollé. Microsoft est très critiqué sur les réseaux sociaux alors que Sony est encensé. Mais ce qui aurait le plus effrayé l'entreprise de Bill Gates, c'est surtout un sondage réalisé par Amazon.
Le 13 juin dernier, le site de vente en ligne lance un sondage sur son profil Facebook pour savoir quelle console comptent acheter les utilisateurs. Rapidement, la PlayStation écrase la Xbox, si bien que Amazon finit par retirer son sondage, sans réelle explication. Cela dit, l'information fait rapidement le tour de la toile.
Pas une première pour Microsoft
Microsoft n'en est pas à son premier rétropédalage. Déjà en 2006, lorsque l'entreprise lançait son nouveau système d'exploitation Windows Vista, elle avait dû reculer face à la fronde de ses développeurs. Le géant de l'informatique voulait imposer à ses utilisateurs de ne pouvoir installer son système d'exploitation que sur un seul ordinateur.
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