: Vidéo La joie des concepteurs du robot Philae, après sa séparation avec la sonde Rosetta
Le robot atterrisseur a entamé avec succès sa chute libre vers la comète qu'il doit rejoindre sept heures après s'être détaché de la sonde spatiale, pour la plus grande joie de ses créateurs.
Le robot Philae est en route pour la comète "Tchouri", qu'il devrait rejoindre après sept heures de chute libre si tout va bien, réalisant une première dans l'histoire spatiale. Mercredi 12 novembre peu avant 10 heures, l'atterrisseur a été largué par la sonde européenne Rosetta. "Ca a bien marché. Nous sommes tous heureux. Cela s'est passé sans problème", a déclaré Andrea Accomazzo, directeur de vol de la mission Rosetta au Centre européen d'opérations spatiales (ESOC) de l'ESA à Darmstadt, en Allemagne.
"On est soulagés, a renchéri le docteur Stephan Ulamec, concepteur du robot Philae : "Nous et ce robot, on se connaît depuis dix ans, et maintenant, il était temps de se séparer !" L'annonce de la séparation a été saluée par des applaudissements et des embrassades.
Les responsables de la sonde européenne Rosetta, qui navigue depuis 10 ans dans l'espace, avaient donné tôt mercredi matin le dernier feu vert au largage de son petit robot laboratoire de 100 kg. Lâché à environ 20 km de la surface de la comète, Philae va mettre sept heures de chute libre avant de tenter de se poser sur le noyau de la comète Tchourioumov-Guérassimenko. Le site retenu pour cet atterrissage périlleux, baptisé Agilkia, est une zone d'environ 1 km2 située sur le petit lobe du noyau de la comète.
"Je n'ai plus d'ongles à ronger"
Cet atterrissage représente un véritable défi technologique. Le petit robot va devoir se poser sur une comète très peu "coopérative", à la forme torturée et au relief accidenté, et alors même que la nature du sol reste une inconnue.
Si Philae arrive à s'ancrer comme prévu sur le noyau de la comète, et s'il parvient à communiquer avec Rosetta, la confirmation du premier atterrissage jamais réalisé sur une comète devrait parvenir sur Terre vers 16h02 GMT (17h02 heure de Paris), avec une plage d'incertitude d'une quarantaine de minutes. "Maintenant il faut s'en remettre aux lois de la physique (...) Je n'ai plus d'ongles à ronger de toute façon", a lancé Mark Mc Caughrean, conseiller scientifique à l'ESA.
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