François Jacq officiellement nommé à la tête du Centre national d'études spatiales

Ce haut fonctionnaire succède à la direction du Cnes à Philippe Baptiste, qui a été nommé ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche fin décembre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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François Jacq s'exprime lors d'une conférence de l'Agence internationale de l'énergie atomique, le 26 octobre 2022 à Washington (Etats-Unis). (BRENDAN SMIALOWSKI / AFP)
François Jacq s'exprime lors d'une conférence de l'Agence internationale de l'énergie atomique, le 26 octobre 2022 à Washington (Etats-Unis). (BRENDAN SMIALOWSKI / AFP)

Le haut fonctionnaire François Jacq a officiellement pris la tête du Centre national d'études spatiales (Cnes), selon un décret paru samedi 24 mai au Journal officiel. Il va remplacer Lionel Suchet, qui occupe ce poste par intérim depuis la nomination en décembre de l'ancien PDG du Cnes, Philippe Baptiste, comme ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

Polytechnicien et haut fonctionnaire, François Jacq était depuis 2018 administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Il a précédemment dirigé l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs et Météo-France. Il a aussi été conseiller pour l'industrie, la recherche et l'énergie au cabinet de l'ex-Premier ministre François Fillon.

"Un axe européen" sinon rien

François Jacq avait été proposé fin mars par Emmanuel Macron pour la présidence du conseil d'administration de l'agence spatiale française. Cette nomination a reçu en avril le feu vert des commissions des affaires économiques du Sénat et de l'Assemblée nationale avant d'être confirmée vendredi en Conseil des ministres.

La politique spatiale, indissociable du volet militaire, prend une importance particulière alors que l'Europe cherche à gagner en souveraineté stratégique. Le spatial "contribue à notre sécurité et, en même temps, c'est un domaine où des menaces s'expriment parce que certains veulent éventuellement s'en prendre aux infrastructures spatiales", a déclaré François Jacq lors de son audition à l'Assemblée. Il avait noté que le secteur avait connu "ces dix dernières années" des "bouleversements", avec par exemple l'arrivée des constellations de petits satellites, et l'essor de l'américain SpaceX. "L'axe premier" sur lequel le Cnes doit "se mobiliser" est "un axe européen", selon lui. "Nous n'arriverons pas à faire face à tous les défis que nous avons en face de nous à la seule échelle nationale."

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