"Deep Time II" : 18 personnes s'enferment pour deux semaines dans une grotte en Ariège pour un projet scientifique et artistique
Dix artistes et sept scientifiques vont s'enfermer mercredi dans la grotte de Lombrives à Ussat, révèlent France Inter et La Dépêche du Midi. Ils n'en sortiront que le 27 juin.
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Dix-huit personnes dont 10 artistes vont s'enfermer mercredi 11 juin au matin dans une grotte en Ariège pour deux semaines, révèlent France Inter et La Dépêche du Midi. Le projet scientifique et artistique intitulé "Deep Time II" était déjà connu mais on ignorait la date à partir de laquelle le groupe allait se couper du monde. Les participants pourront sortir de la grotte vendredi 27 juin à 9 heures.
Après avoir enfermé dans une grotte et observé pendant 40 jours 15 volontaires sans notion du temps en 2021, l'explorateur et scientifique Christian Clot, directeur du Human Adaptation Institute renouvelle donc l'expérience. Il emmène cette fois 10 artistes et sept scientifiques dans la grotte de Lombrives à Ussat en Ariège. Le but : comparer les résultats scientifiques des deux expéditions mais aussi - et c'est une première - observer les créations des artistes dites "hors du temps".
Christian Clot veut en effet vérifier si les effets de la première expérience menée il y a quatre ans se réitèrent. Parmi ces effets, le rallongement des phases d'éveil en journée mais pas seulement : "Il y a une chose qu'on a vu en 2021, c'est la sensation de liberté qu'ont éprouvé les 15 'deep timer' de l'époque et une sorte de créativité développée au fur et à mesure du temps".
Étudier la "transe" de la création
Parmi les artistes de cette nouvelle édition, une comédienne, un sculpteur, ou encore une metteuse en scène, qui vont devoir retirer leur montre et laisser leur téléphone portable. Le site deeptime.fr précise que les participants "vivront en totale autonomie, sans lien avec l'extérieur et sans information temporelle". La consigne : créer une oeuvre en lien avec le temps, tout en étant bardés d'appareils de mesure du cerveau, du sommeil, du comportement. "Ce moment où on est en transe par rapport à sa création, comment est-ce qu'on étudie ça ?", questionne Christian Clot. "On pourra les observer, les voir chaque jour. On a cette chance extraordinaire que ces artistes se rendent captifs".
Laurence Piaget-Dubuis est photographe graphiste. Elle fait partie des cobayes et espère se libérer du carcan de la société, comme elle le dit, pendant deux semaines : "Les contraintes sont une source de créativité. Il y a tout un travail de collaboration à développer pour aller à la rencontre de soi-même, de l'autre et de l'environnement". Toujours selon deeptime.fr, les artistes auront donc deux semaines pour créer leurs oeuvres avant d'être avertis de la fin de l'expérience. Leurs oeuvres pourront à terme être exposées au public.
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