: Vidéo "Je pense que l'autisme mérite un bon mode d'emploi pour les neurotypiques qui ne nous comprennent pas", dit Paul El Kharrat
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Ils sont souvent qualifiés de malades, génies ou associables. Ce sont les personnes atteintes du syndrome d'Asperger. Pour Brut, Paul El Kharrat raconte les clichés auxquels il est confronté.
Le syndrome d'Asperger, c'est une maladie
"Je ne dis pas que ça ne nous pourrit pas le quotidien, qu'on a pas l'air de malades quand on est en colère, qu'on est énervé mais de manière dix fois plus forte que tout un chacun", explique Paul El Kharrat, auteur du livre "Ma 153e victoire". Il rappelle qu'il s'agit d'un "trouble envahissant du développement qui fait partie de l'autisme, de l'échelle de l'autisme, du spectre de l'autisme et c'est un syndrome léger, un autisme léger."
Les troubles cognitifs plus importants sont ceux du syndrome de Kanner. "C'est d'ailleurs ce syndrome-là que les gens connaissent le plus sans savoir le nom", précise Paul El Kharrat.
Les personnes avec Asperger sont des génies
"Dans l'autisme Asperger, il y a ce qu'on appelle, mais vraiment au sommet, le syndrome du savant", explique Paul El Kharrat. Il précise toutefois qu'il ne s'agit en aucun cas de la réalité de l'autisme. "Ils ne sont que quelques uns, il n'y en a pas beaucoup. Moi, on pourrait penser que je suis à la limite entre un autiste de haut niveau et un autiste savant, mais je ne suis pas autiste savant", développe-t-il.
Les personnes avec Asperger sont associables
"On est pris pour des gens un peu psychorigides, un peu fous, qui s'adonnent uniquement à une activité et puis le reste n'a plus d'importance pour eux… Ils manquent d'empathie aussi, on dit souvent ça", expose Paul El Kharrat. Il ajoute : "On est seuls malgré nous."
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