Papillomavirus, BCG... les nouveautés du calendrier vaccinal 2019
Le nouveau calendrier vaccinal entrera en vigueur le 1er avril 2019. Au menu : préférence pour le nouveau vaccin anti papillomavirus, levée d’obligation du BCG et extension de l’obligation du vaccin anti hépatite B.
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Papillomavirus, BCG, hépatite B… Quels changements apporte le nouveau calendrier vaccinal publié le 7 mars 2019 et qui s’appliquera dès le mois d’avril ? Entre levée d'obligation, extension d'obligation et nouveaux vaccins à privilégier, le texte pose de nouvelles bases pour une protection vaccinale optimale de la population française.
HPV : préférer le nouveau Gardasil 9®
La première mesure concerne le Gardasil 9®, le nouveau vaccin anti papillomavirus humain (ou HPV), virus sexuellement transmissible impliqué dans la survenue de cancers du col de l’utérus mais aussi dans celle de cancers anaux et de verrues génitales (ou condylomes). Le calendrier vaccinal indique que "toute nouvelle vaccination doit être initiée avec ce vaccin pour les jeunes filles, jeunes femmes et jeunes hommes non antérieurement vaccinés", de préférence aux autres vaccins existants.
En somme, il s’agit de préférer le Gardasil 9®, disponible en France depuis août 2018, aux versions antérieures. Le Gardasil 9® est nonavalent (efficace contre neuf types de HPV), à la différence du précédent Gardasil® (quadrivalent) et du Cervarix® (bivalent). Mais attention : "La vaccination contre les infections à papillomavirus ne se substitue pas au dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus par le frottis cervico-utérin, y compris chez les femmes vaccinées, mais vient renforcer les mesures de prévention", rappelle le calendrier vaccinal.
A l’heure actuelle, la vaccination anti HPV reste recommandée pour toutes les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans, pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes jusqu’à l’âge de 26 ans et pour les patientes et patients immunodéprimé·e·s jusqu’à l’âge de 19 ans.
Fin de l'obligation du vaccin BCG pour les professionnels de santé
Autre point abordé par le nouveau calendrier vaccinal : la vaccination contre la tuberculose via le vaccin BCG, qui "ne sera plus exigée lors de la formation ou de l’embauche des [professionnels de santé]" à partir du 1er avril 2019. Jusqu’ici, le vaccin BCG était obligatoire pour les médecins, les pharmaciens, les dentistes, les infirmiers ou encore les professionnels des centres de Protection maternelle et infantile (PMI) et de laboratoires d’analyses médicales. Toutefois, le médecin du travail pourra proposer le BCG "au cas par cas" aux professionnels du secteur sanitaire et social non vaccinés, selon leur risque d’exposition. Pour expliquer ce nouveau décret, le ministère de la Santé évoque une diminution constante de la tuberculose dans la population générale depuis 30 ans.
Cette levée de l'obligation pour les professionnels de santé est recommandée depuis 2010 par le Haut conseil de la santé publique. Elle fait suite à celle concernant les enfants, pour qui le BCG n'est plus obligatoire depuis 2007. Mais pour le moment, comme les plus jeunes professionnels de santé sont nés avant 2007, ils sont donc toujours vaccinés contre la tuberculose.
Extension du vaccin contre l'hépatite B
Si le vaccin contre la tuberculose n’est plus indiqué aux professionnels de santé, ce n’est pas le cas du vaccin contre l’hépatite B : il reste obligatoire pour tous les professionnels de santé et, à partir du 1er avril 2019, il le deviendra pour les assistants dentaires en formation.
Enfin, aucun changement pour les onze vaccins devenus obligatoires pour les enfants au 1er janvier 2018 : les vaccins contre la coqueluche, le ROR (rougeole, oreillons, rubéole), le pneumocoque ou encore le DTP (diphtérie, tétanos, poliomyélite) constituent donc toujours un impératif pour toute entrée en collectivité.
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