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Quelques mois après la région Poitou-Charentes, le conseil régional d'Ile-de-France va proposer un "pass contraception"

Il permettra aux jeunes Franciliens un accès anonyme et gratuit aux moyens de contraception, selon sa vice-présidente Verts/Europe Ecologie, Laure Lechatellier.Le Conseil régional va aussi mettre en place dès la rentrée 2010-2011 une complémentaire santé pour les 50.600 étudiants boursiers de moins de 26 ans ne bénéficiant pas de l'aide de l'Etat.

France2.fr avec agences

France Télévisions

Publié le 14/06/2010 12:18

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Ségolène Royal présente le "pass contraception" le 13 novembre 2009 devant un lycée professionel de Poitiers. (AFP - Alain Jocard)

Il permettra aux jeunes Franciliens un accès anonyme et gratuit aux moyens de contraception, selon sa vice-présidente Verts/Europe Ecologie, Laure Lechatellier.

Le Conseil régional va aussi mettre en place dès la rentrée 2010-2011 une complémentaire santé pour les 50.600 étudiants boursiers de moins de 26 ans ne bénéficiant pas de l'aide de l'Etat.

Une aide de 100 euros maximum par an sera accordée sans aucune avance d'argent aux étudiants résidant en Ile-de-France à condition qu'ils prennent une mutuelle à titre individuel.

Le "pass contraception" sera proposé à partir de "début 2011" aux élèves inscrits en priorité en classe de seconde des lycées ou classe d'âge ou niveau équivalent pour les jeunes en lycées professionnels, CFA ou en formation sanitaire et sociale. Il coûtera à la région entre 59 et 102 euros pour une option trois mois et entre 118 et 204 euros pour une option six mois, en fonction des contraceptifs choisis (pilule, patch, anneau, préservatif...).

Environ 77.000 filles et 82.000 garçons franciliens sont potentiellement concernés par cette mesure passant par la remise de coupons (consultations, prises de sang, analyses médicales, délivrances "de tous contraceptifs"). Mme Lechatellier a rappelé qu'il y avait encore environ 200.000 avortements en France par an, dont le quart en Ile-de-France.

Le "référent santé" (notamment les infirmières dans les lycées) orientera les jeunes vers un médecin ou un centre de planning tandis que le professionnel de santé remettra à la CPAM le "pass contraception" pour remboursement.