"Un flacon peut tuer" : les douanes et la DGCCRF lancent un message d’alerte contre l’utilisation d‘un insecticide interdit contre les punaises de lit
S’il est efficace contre le nuisible, il est très dangereux pour l’homme. Pourtant les saisies de "Sniper 1 000" augmentent depuis le début de l’année en France. Au point que les douanes et la Répression des fraudes (DGCCRF) sont inquiètes.
Les douaniers ont trouvé l’insecticide "Sniper 1 000" dans les bagages de voyageurs à l’aéroport de Roissy, à l’arrivée d’avions de fret ou encore dans des colis postaux à Wissous dans l’Essonne. Les agents de la direction des fraudes ont intercepté des centaines de flacons, vendus environ 20 euros l’unité, sur des marchés, des bazars, des plateformes de e-commerce et même grâce à des petites annonces en ligne.
"L’Île-de-France est particulièrement concernée. On parle de 3 000 flacons, ce qui représente évidemment des quantités importantes", souligne François Sobry, porte-parole de la DGCCRF.
"Un seul flacon peut être très dangereux. Il est illégal, parce qu’il contint une substance très toxique et même mortelle."
François Sobry, porte-parole de la DGCCRFà franceinfo
"Le dichlorvos est une substance toxique par inhalation, ingestion ou simple contact avec la peau, précise François Sobry. C’est la raison pour laquelle il est vivement conseillé aux consommateurs qui pourraient voir ce produit dans un fonds de commerce de manière illégale de s’en éloigner. Un flacon peut tuer. Ce produit est classé comme mortel".
Depuis 2018 et le retour des punaises de lit en France, les saisies ne cessent d’augmenter mais aussi les intoxications avec plus d’une centaine de cas signalés dont trois décès, malgré l’interdiction du produit depuis 2013. L'insecticide est susceptible de provoquer des symptômes respiratoires, oculaires et des troubles neurologiques. Dans un rapport de toxicovigilance publié en décembre dernier, 79,5% des personnes exposées au produit présentaient des symptômes essentiellement respiratoires, toux ou irritation des voies aériennes supérieures mais aussi des vomissements, des douleurs épigastriques, des signes neurologiques tels que céphalées, vertiges, comas et enfin, des signes cardio-vasculaires de type palpitations.
À regarder
-
Pluies torrentielles : déluge sur Ibiza
-
Quand l'Etat vend le palace de voyous
-
Agression violente : un jeune homme tabassé à mort
-
Au Maroc, les jeunes dans la rue
-
L'Assurance maladie incite les assurés à lutter contre la fraude
-
Ce pont est le plus haut du monde
-
Italie : travailler plus pour réduire la dette
-
Pêche, le chant des coques
-
Pouvoir d'achat : une solution pour augmenter le salaire net
-
C'est quoi le problème avec la Moulaga ?
-
Cette actrice entièrement créée par IA indigne Hollywood
-
Pourboires : faut-il les taxer ?
-
Inondations en Espagne : Valence de nouveau sous les eaux
-
À partir de demain, une nouvelle étiquette
-
Guerre à Gaza : que contient la proposition de paix de Donald Trump ?
-
Ligue des Champions : Une voiture neuve pour chaque joueur s'ils battent le Real Madrid !
-
Le pont le plus haut du monde a ouvert en Chine
-
Médecins agressés : les violences en hausse de 26%
-
Passagers ivres : un avion dérouté en urgence
-
Trump / Nétanyahou : un plan de paix pour Gaza ?
-
Qui se cache derrières ces incroyables images d'ours polaires ?
-
Pourquoi la Gen Z manifeste à Madagascar ?
-
Musculation : quand les enfants et adolescents s’y mettent
-
Migrants : prendre la mer à tout prix
-
Elle représente la France à l’Eurovision Junior
-
Se muscler pour bien vieillir
-
Altercation entre automobilistes : un homme tué au Mans
-
Injures, menaces : des boulangers pris pour cibles
-
Le procès en appel du crash du vol Rio-Paris en 2009
-
Restos du cœur : 40 ans après, l’héritage de Coluche
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter