Etudiants en santé : le numerus clausus relevé de 10% dès septembre
Un arrêté paru au Journal Officiel entérine l’augmentation du nombre d’étudiants admis en deuxième et troisième années d’études de santé dès la rentrée prochaine. A terme, ce numerus clausus devrait être supprimé.
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Le projet de loi Santé promettait de s’y attaquer, c’est désormais chose faite. Un arrêté paru au Journal Officiel le 21 avril 2019 confirme que le numerus clausus des études de santé sera relevé en septembre 2019 par rapport à l’an dernier. Ainsi, le nombre d’étudiants qui seront admis en deuxième année de médecine, pharmacie, dentaire et sage-femme à la rentrée de septembre 2019 augmentera de 10% par rapport à l'an dernier.
A lire aussi : Loi santé : quels changements pour les étudiants en médecine ?
Plus de 1.000 places supplémentaires en médecine
Concrètement, pour ces quatre filières, 14.928 places seront ouvertes, toutes voies d'accès confondues, soit 1.405 de plus qu'en 2018. Les hausses les plus spectaculaires seront observées en médecine (9.314 places, soit 1.109 de plus qu’en 2018) et en dentaire (1.320 places, soit 117 de plus). L’ouverture sera plus sensible en pharmacie (3.261 places, soit 137 de plus) et en maïeutique (1.033 places, soit 42 de plus).
A l’horizon 2020, ce quota qualifié d’ "absurdité" par le Président Macron, devrait être supprimé, tout comme la première année commune des études de santé (PACES). La loi santé qui prévoit ces mesures a déjà été adoptée à l’Assemblée nationale et son examen au Sénat est prévu en juin 2019. Ce texte prévoit qu’à l’avenir, le nombre d’étudiants admis en deuxième ou troisième année d’études de santé sera déterminé par les universités elles-mêmes, en accord avec les capacités et les besoins du territoire.
Lutter contre les déserts médicaux
La ministre de la santé Agnès Buzyn affirmait en février dernier que cette réforme avait notamment pour but d'"augmenter de 20% à peu près le nombre de médecins formés" et de contribuer de cette manière à lutter contre les déserts médicaux.
Pour une meilleure répartition des professionnels de santé, les députés ont également voté en mars dernier l’instauration d’un stage obligatoire en territoire sous doté pour les étudiants en médecine et le déploiement d’assistants médicaux.
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