Première greffe "réussie" d'un pénis en Afrique du Sud
Une équipe de médecins sud-africains a annoncé vendredi avoir réussi pour la première fois la greffe d'un pénis, trois mois après l'opération.
Des médecins sud-africains ont réussi une première mondiale en transplantant avec succès un pénis à un jeune homme qui avait dû être amputé après une circoncision rituelle, a annoncé vendredi l'hôpital où a eu lieu l'opération.
Neuf heures d’intervention
La greffe, qui a duré neuf heures, a été réalisée en décembre dernier dans le cadre d'une étude pilote sur les conséquences des circoncisions bâclées menée par l'hôpital Tygerberg du Cap et l'Université de Stellenbosch. "C'est une situation dramatique. La perte du pénis peut être extrêmement traumatique pour un garçon de 18 ou 19 ans ", relève Andre van der Merwe, le chef de l'unité d'urologie qui a dirigé l'intervention chirurgicale.
Le patient a complètement retrouvé l'usage de sa virilité, se félicitent les médecins, qui estiment que la transplantation pourrait être étendue aux hommes dont le pénis a dû être amputé après un cancer et, en dernier recours, à ceux qui souffrent de dysfonction érectile grave. "Il y a davantage besoin de ce type d'opération en Afrique du Sud que n'importe où ailleurs dans le monde, car de nombreux jeunes hommes perdent l'usage de leur pénis chaque année à cause des complications après une circoncision rituelle ", souligne Van der Merwe.
Des rituels de passage qui tournent mal
Le patient, dont l'identité est gardée secrète par respect pour sa vie privée, était âgé de 21 ans lorsque son sexe avait dû être amputé, il y a trois ans, après un rituel de passage à l'âge adulte qui avait mal tourné. Cette pratique est commune chez certaines populations noires d'Afrique du Sud, en particulier les Xhosa, l'ethnie dont était issu Nelson Mandela. Les spécialistes évaluent à 250 le nombre de jeunes hommes qui perdent ainsi l'usage de leur pénis chaque année.
La première difficulté pour les médecins a été de trouver un donneur compatible, ce qui a été le cas avec une personne décédée qui avait accepté de donner ses organes, indique l'Université de Stellenbosch. Neuf autres patients sont sur une liste d'attente en vue de bénéficier d'une telle greffe dans le cadre de l'étude, ajoute-t-elle, mais la date de leur opération n'a pas encore pu être fixée.
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