Un allongement du délai de carence des arrêts-maladies serait "profondément injuste", dénonce la leader de la CFDT

Le gouvernement veut décaler la date à laquelle l'Assurance maladie intervient pour indemniser les personnes en arrêt, dans le but de faire des économies.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon à l'hôtel Matignon, à Paris, le 12 juillet 2023. (BERTRAND GUAY / AFP)
La secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon à l'hôtel Matignon, à Paris, le 12 juillet 2023. (BERTRAND GUAY / AFP)

Elle dénonce "une punition générale". Un allongement à sept jours du délai de carence pour le versement des indemnités en cas d'arrêt-maladie serait "profondément injuste", a fustigé la numéro un de la CFDT Marylise Léon, mardi 22 juillet sur RMC. "Ce qui est aujourd'hui sur la table, c'est de transférer l'indemnisation entre le quatrième et le septième jour à la charge des entreprises" et de demander un "effort aux salariés", a-t-elle déclaré, au lendemain d'une rencontre avec la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet.

Selon Les Echos, le gouvernement envisage de décaler la date à laquelle l'Assurance-maladie intervient pour indemniser les personnes en arrêt, en demandant aux entreprises et à leurs assureurs de prendre le relais dans l'intervalle. La responsable syndicale a également jugé "très probable" que le gouvernement envisage "un jour de carence d'ordre public", qui ne serait pris en charge ni par l'assurance-maladie, ni par les entreprises.

Dans leur ensemble, les pistes mises sur la table pour réformer l'assurance-chômage et le droit du travail sont "une punition générale" avec l'idée que "les chômeurs seraient des fainéants" et que les travailleurs français "ne travailleraient pas suffisamment et qu'il faut flexibiliser encore plus", a estimé Marylise Léon.

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