Une solution pour mettre fin aux délais d’attente chez l’ophtalmo
Le délai d’attente chez les ophtalmologistes atteint en moyenne 80 jours, presque trois mois. Un des principaux freins est le coût d’installation d’un cabinet. Une société a décidé de prendre en charge l’installation des cabinets et de les mettre à disposition des médecins.
Vendôme, 17 000 habitants. Jusqu’il y a peu, aucun ophtalmologue n'y exerçait. Mais en à peine 2 ans, 6 nouveaux praticiens s’y sont installés. S’ils ont choisi cette ville du Loir-et-Cher, c’est grâce à la mise à disposition d’un cabinet entièrement équipé. La plupart sont étrangers, comme le Dr Nikos Tsioumas qui arrive de Grèce. Il n’a pas hésité longtemps à rejoindre l’équipe. « Investir en ophtalmologie, ce n’est pas facile aujourd’hui, ça coûte cher, explique l'ophtalmologue. C’est beaucoup plus facile pour un médecin qui arrive de l’étranger de travailler dans un centre d’ophtalmologie déjà existant. »
L’arrivée de ces médecins a été un soulagement pour les habitants de la région, l’une des plus touchées par la désertification médicale. « J’ai attendu 3 semaines pour obtenir un rendez-vous, donc j’étais ravie, confie une patiente, Mauricette. Chez les autres ophtalmos, ça peut être six mois, un an, c’est énorme quand même pour se faire soigner. »
Xavier Morvan est le fondateur de la société qui gère ces cabinets. Il met à disposition les locaux, les équipements et le personnel administratif. « Un médecin auparavant avait une journée entière de la semaine consacrée à l’administration, à la banque, ses charges sociales, ses taxes, une journée de perdue. Les médecins de notre groupe, ils sont pris en charge complètement, la partie administrative est prise en charge. «
Les secrétaires, les comptables, mais aussi les orthoptistes sont salariés par la société. Seuls les médecins sont libéraux. Tout a été pensé pour faciliter la vie des praticiens. « Il y a deux assistants par médecin. Ils voient les patients avant le médecin, ce qui permet aux patients d’avoir tout une batterie de tests. Le médecin, quand il voit le patient, a tous les tests sur son écran, il peut avoir ainsi un meilleur diagnostic » nous explique le fondateur.
A Vendôme, l’arrivée de ces nouveaux médecins est saluée. Elle a permis de redynamiser l’activité de la clinique locale où les praticiens viennent opérer deux jours par mois. « En 2017, nous n’avions plus que 2 praticiens ophtalmologues, et un seul qui faisait des cataractes et, à ce jour nous avons 5 praticiens, et nous allons en accueillir deux de plus en 2019 ce qui va nous permettre de passer de 400 cataractes en 2017 à 1400 cataractes en 2019. Nous allons plus que tripler notre activité en ophtalmo, nous détaille Sylvain Lablee, Directeur de la clinique du Saint-Cœur à Vendôme.»
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter