: Reportage "Eviter la transmission, se protéger et protéger les autres" : le port du masque de nouveau obligatoire dans des dizaines d'hôpitaux en France
Face à la circulation "intense" de la grippe et à son impact sur les hôpitaux, de plus en plus d'établissements rendent de nouveau le port du masque obligatoire, comme ici, à Paris.
Les hôpitaux de Bergerac, Bourgoin-Jallieu, Calais ou encore Aubenas... De plus en plus d'hôpitaux rendent ces dernières semaines à nouveau le port du masque obligatoire pour tous dans leur établissement.
Des dizaines d'hôpitaux ont d'ores et déjà remis cette obligation en place. Le but est de protéger les patients et les soignants, alors que la grippe et les autres virus de l'hiver circulent de façon intense.
Mesure bien accueillie
À l’hôpital gériatrique Sainte-Périne à Paris, cette obligation est bien accueillie par les professionnels de santé et par les patients. À l'entrée, une table avec à disposition du gel hydroalcoolique et des masques. Naturellement, Yoanna en prend un et le met sur son visage. "On rentre dans un hôpital, c'est normal", tranche-t-elle. Dans la salle d'attente, Olivier, qui accompagne son père, a lui aussi remis volontiers le masque. "J'avoue que je ne le mets pas dans les transports en commun, mais là, exceptionnellement, je le mets. J'entends que l'épidémie de grippe est assez forte cette année, donc ce n'est pas plus mal", estime-t-il.
Le masque obligatoire pour tous à l'hôpital est désormais devenu une habitude tous les hivers et surtout c'est efficace, analyse la gériatre Florence Muller de Schongor. "On a constaté depuis plusieurs années beaucoup moins de clusters d'épidémies de grippe ou de virus respiratoires, au sein de nos unités. En tout cas, sur un site gériatrique, il n'y a pas de discussion, en période épidémique, on porte un masque pour éviter la transmission, se protéger et protéger les autres".
Danger de mort
Cela évite en effet que les patients soient contaminés par des soignants, leur famille ou d'autres malades. Par le passé, la grippe, le Covid ou encore le VRS, virus responsable de la bronchiolite, ont déjà sévi dans cet hôpital gériatrique, raconte le Dr Isabelle Simon, médecin hygiéniste. "La gériatrie avait eu des grands clusters, des grandes épidémies sur des unités. C'est vraiment déroutant et culpabilisant. On voit bien le mal que cela peut faire à nos patients, car tout cela leur mord le cœur comme on a l'habitude de le dire."
"C'est dramatique. Cela peut, d'abord, générer une infection grave et ça peut aller jusqu'au décès."
Dr Florence Muller de Schongorà franceinfo
Le Ministère de la Santé rappelle aussi qu'en plus du masque, aérer les pièces et se laver les mains restent des gestes barrières essentiels.
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