"Cette année, on a décidé d'ouvrir une unité saisonnière" : à l'hôpital d'Argenteuil, la grippe force à la réorganisation
L'épidémie de grippe est à son plus haut niveau, ce qui provoque une hausse des consultations, comme l'a constaté franceinfo au centre hospitalier Victor Dupouy d'Argenteuil, dans le Val d'Oise.
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Kalthoum venue avec sa fille au centre hospitalier Victor Dupouy d'Argenteuil, dans le Val d'Oise. Et elle a tous les symptômes de la grippe. Mais dans la salle d'attente, de nombreuses familles patientent en silence.
Les urgences de l'hôpital d'Argenteuil accueillent en moyenne 300 personnes par jour, "mais la grippe s'ajoute au flux habituel qui est déjà important aux urgences" explique Catherine Le Gall, la chef du service.
Lundi dernier, on a reçu 370 malades. C'est 9% de plus qu'au mois de janvier l'année dernière.
Catherine Le Gallà franceinfo
C'est pourquoi le personnel a dû prendre des mesures. "On a monté une consultation à un autre endroit des urgences. Une fois que les malades ont été triés et qu'on considère qu'ils n'ont pas d'éléments de gravité, un médecin s'occupe de les évacuer via un circuit rapide, ce qui permet aux urgences de retrouver un peu de sérénité pour gérer les cas les plus graves."
C'est le cas d'Anousith, un retraité hospitalisé deux étages au-dessus. Sa table de chevet est envahie par les mouchoirs usagés, et il a l'air très affaibli. "J'ai froid, je suis très fatigué. On sait que c'est la grippe. Je suis vacciné mais on sait que ça ne protège pas trop."
"Le fait d'être vacciné ne vous empêche pas de faire une grippe, mais ça réduit considérablement le risque" rétorque le docteur Le Gall.
Un nombre de lits assuré pour les "grippés"
Heureusement, l'accueil s'est amélioré. "L'année dernière, ça a été horrible. On n'avait pas suffisamment de lits. Cette année, on a décidé d'ouvrir une unité saisonnière qui va jusqu'à 30 lits et qui nous permet de ne pas avoir de malades hospitalisés dans les couloirs."
Cela reste une grosse organisation pour Emmanuelle Boitreau, cadre de santé. "C'est un vrai casse-tête tous les jours pour regrouper les malades et les mettre dans des chambres de 'grippés' pour limiter l'épidémie."
Autre précaution, le port du masque est obligatoire pour le personnel et les visiteurs.
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