: Vidéo Le monde face au virus : Royaume-Uni, Allemagne, Israël, Russie... qui rouvre ses commerces, qui reste fermé ?
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Chaque semaine, quatre de nos correspondants nous racontent comment la crise du coronavirus est gérée dans le pays où ils se trouvent. Direction le Royaume-Uni, l'Allemagne, Israël et la Russie pour aborder la question de la réouverture des commerces.
Depuis le lundi 11 mai, 400 000 commerces de France peuvent à nouveau ouvrir en garantissant la sécurité des employés et clients. Seuls les cafés, bars et restaurants ne sont pas concernés par ce déconfinement. Mais comment cela se passe-t-il chez nos voisins britanniques, allemands, israëliens et russes ?
Au Royaume-Uni, c'est toujours le confinement. Dans la rue principale de Camden, à Londres, tout est fermé ou presque. Par exemple, un petit magasin de téléphonie mobile joue sur l'ambiguïté des consignes. Le patron a repris le travail, officiellement pour gérer les stocks. En pratique, il répare les écrans cassés des téléphones avec un masque et des gants. S'il doit fermer, ce sera définitif parce qu'au Royaume-Uni, contrairement aux salariés, les commerçants indépendants ne reçoivent aucune aide d'État. Et sans les clients, ce patron n'a tout simplement aucune chance de payer le loyer, qui s'élève à 3 200 euros par mois.
En Allemagne, les commerces et même les grands magasins ont rouvert. Le KaDeWe ("grand magasin de l'Ouest") l'un des monuments les plus visités de Berlin, avait dû fermer ses portes mi-mars, à cause de la pandémie. Mais il rouvre progressivement au rythme des assouplissements. Masques de rigueur, pas plus de 2 000 personnes en même temps et les vigiles veillent. Et depuis vendredi 15 mai, les Berlinois se réjouissent parce que les restaurants ont le droit de rouvrir. Le dernier étage, celui de la gastronomie, accueille de nouveau les amateurs de homard et de champagne.
À Jérusalem, en Israël, tout est ouvert, ou presque, depuis maintenant trois semaines. Tous les commerces sont rouverts, sauf les cafés et restaurants qui ne peuvent faire que de la vente à emporter. Les petites boutiques, comme les librairies, ainsi que les grands centres commerciaux ont retrouvé leurs clients, à condition d'appliquer strictement les règles de sécurité, sous peine de 500 euros d'amende. Pendant la crise, beaucoup ont fait faillite, les gérants n'ont pas droit au chômage technique versé par l'Etat et près de 50% des entreprises israéliennes pourraient déposer le bilan dans les semaines qui viennent.
Enfin en Russie, à Moscou, tout est fermé au moins jusqu'à la fin du mois de mai. Il est notamment impossible de se faire couper les cheveux. Comme dans ce salon de coiffure haut de gamme du centre de Moscou, par exemple. Un salon qui, le 25 mars dernier, a prévenu sa clientèle que l'un de ses salariés avait été victime du coronavirus et que, par conséquent, après l'observation d'une quatorzaine, il espérait logiquement rouvrir ses portes. Seulement, entretemps le confinement a été généralisé. Dans les semaines qui ont suivi, les salariés sont venus régulièrement entretenir les lieux, aérer le magasin. Et au fur et à mesure du temps, les visites se sont espacées. Dans les deux-trois semaines qui viennent, il ne se passera rien. Sergueï Sobianine, le maire de Moscou qui a prolongé le confinement jusqu'à la fin du mois, a décrété que les salons de coiffure étaient l'endroit où le coronavirus pourrait facilement regagner du terrain.
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