: Vidéo Déconfinement : trois questions sur les "700 000 tests virologiques par semaine" promis par Edouard Philippe à partir du 11 mai
En cas de test positif, les personnes ayant été en contact avec le patient devront être à leur tour testées, qu'elles aient ou non des symptômes, a annoncé le Premier ministre, mardi.
"Protéger, tester, isoler." Voilà le triptyque sur lequel s'appuie la stratégie d'Edouard Philippe contre le coronavirus. "Nous serons en capacité de massifier nos tests jusqu'à 700 000 tests virologiques par semaine" au 11 mai, a annoncé le Premier ministre, mardi 28 avril, devant l'Assemblée nationale, lors de l'annonce de son plan de déconfinement.
1Pourquoi ce chiffre ?
Les modélisations relayées par le Conseil scientifique anticipent 1 000 à 3 000 nouveaux cas de contamination chaque jour, a indiqué Edouard Philippe. Il prévoit en outre que pour chaque cas positif, environ 25 examens seront nécessaires pour tester les cas contacts de la personne contaminée.
Cela porte à 525 000 le nombre de tests nécessaires chaque semaine. Avec la possibilité de fournir 700 000 tests hebdomadaires, le Premier ministre se donne une marge de sécurité.
2Comment ces tests seront-ils pratiqués ?
"Pour atteindre cette cible, nous avons fait sauter les verrous", a expliqué Edouard Philippe, mentionnant notamment la possibilité pour les laboratoires vétérinaires de procéder à ces tests. "Cette mobilisation permettra de garantir un accès de proximité sur l'ensemble du territoire", a-t-il promis. Ces tests seront par ailleurs pris en charge à 100% par la Sécurité sociale.
Les personnes testées seront celles ayant des symptômes du Covid-19. Lorsqu'un test se révélera positif, toutes les personnes contacts feront alors l'objet d'un test, qu'elles soient symptomatiques ou non. Dans chaque département, des brigades seront chargées d'identifier les cas contacts et d'assurer le suivi des tests à réaliser et de leurs résultats.
3Que se passera-t-il en cas de test positif ?
Les personnes testées positivement devront être isolées afin de "casser les chaînes de transmission". Les personnes concernées auront le choix entre être isolées à leur domicile ou dans un hôtel réquisitionné. "Ce n'est pas une punition, ce n'est pas une sanction, c'est une mise à l'abri", a expliqué Edouard Philippe, ajoutant que cet isolement devra être "consenti et accompagné". Le Premier ministre compte pour cela sur la "responsabilité individuelle", mais prévient que des contrôles pourront être menés.
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