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Covid-19 : une dose de rappel est "sûre et efficace" trois mois après la dernière injection, selon l'Agence européenne des médicaments

"Les données actuellement disponibles soutiennent l'administration sûre et efficace d'une dose de rappel dès trois mois après la fin de la primovaccination, si un intervalle aussi court est souhaitable du point de vue de la santé publique", a déclaré le chef de la stratégie vaccinale de l'EMA.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 09/12/2021 16:39 Mis à jour le 09/12/2021 18:53

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Une dose de rappel du vaccin anti-Covid est administrée à Castres (Tarn), le 7 décembre 2021. (JC MILHET / HANS LUCAS / AFP)

L'Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé, jeudi 9 décembre, que les doses de rappel de vaccin contre le Covid-19 pouvaient être administrées de façon "sûre et efficace" trois mois seulement après la dernière injection. "Alors que la recommandation actuelle est d'administrer les rappels de préférence après six mois, les données actuellement disponibles soutiennent l'administration sûre et efficace d'une dose de rappel dès trois mois après la fin de la primovaccination, si un intervalle aussi court est souhaitable du point de vue de la santé publique", a fait savoir Marco Cavaleri, chef de la stratégie vaccinale de l'agence européenne basée à Amsterdam.

Marco Cavaleri a également répété qu'il était "trop tôt pour dire si la composition des vaccins devra être modifiée" pour lutter contre le variant Omicron. Le régulateur européen a récemment déclaré qu'il pourrait autoriser des vaccins adaptés contre le nouveau variant dans trois à quatre mois s'ils devaient être nécessaires. "Les entreprises qui commercialisent les vaccins anti-Covid-19 sont tenues de soumettre les résultats de leur tests de laboratoire pour déterminer le niveau de neutralisation pour Omicron", a pointé Marco Cavaleri.

Les symptômes déclenchés par le variant Omicron sur les cas recensés dans l'Union européenne "semblent pour la plupart légers", a par ailleurs rapporté l'EMA. "Mais nous devons rassembler plus de preuves pour déterminer si le spectre de gravité de la maladie causée par l'Omicron est différent de celui de tous les variants qui ont circulé jusqu'à présent", a ajouté Marco Cavaleri.