Universités : "La situation est critique, il faut rouvrir les universités au plus vite", implore Mélanie Luce, la présidente de l'UNEF
"Il faut aller plus vite, on ne peut pas se contenter de paroles", réagit la représentante étudiante qui rappelle que certains étudiants trop précaires ont dû rendre leur logement et ne pourront pas improviser leur retour du jour au lendemain.
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"La situation est critique, il faut rouvrir les universités au plus vite", a imploré Mélanie Luce, la présidente du syndicat étudiant UNEF invitée de franceinfo vendredi 15 janvier. Elle avait rendez-vous le matin avec d'autres représentants d'universités pour une visioconférence avec le Premier ministre Jean Castex. Le chef du gouvernement a annoncé jeudi soir que les étudiants de première année à l'université pourront reprendre par demi-groupes les travaux dirigés en présentiel à partir du 25 janvier.
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"On a beaucoup évoqué la situation sanitaire, ils nous ont dit que ce n'était pas possible d'aller au-delà de l'ouverture pour les étudiants de première année mais on les a interpellés parce qu'en réalité, il y a des possibilités", détaille Mélanie Luce.
"Des contractuels n'attendent qu'à être titularisés pour faire des cours de travaux dirigés et pour dédoubler des classes mais on a pas eu de réponse là-dessus. C'est une des raisons de notre insatisfaction."
Mélanie Luce, présidente de l'UNEF.à franceinfo
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a réaffirmé vendredi matin sur franceinfo son souhait que les étudiants en L2, L3 et Masters puissent revenir durant le semestre. "Il faut aller plus vite, on ne peut pas se contenter de paroles, on a besoin d'une date, qu'on nous dise tel jour vous reprenez les cours (...) on a des étudiants dans une telle précarité qu'ils ont laissé leur logement, ils ne pourront pas revenir à la fac du jour au lendemain", répond Mélanie Luce.
Le gouvernement "ne prend pas la mesure de la situation"
Sur la question du "mal-être" étudiant, le gouvernement "ne prend pas la mesure de la situation", selon la présidente de l'UNEF. "On est vraiment dans une situation critique, on reçoit des messages d'étudiants qui nous disent qu'ils vont se suicider", explique-t-elle.
Les participants à la réunion de vendredi matin ont annoncé la mise en place d'un "chèque santé mentale" qui va permettre aux étudiants d'obtenir des visites gratuites chez des thérapeutes selon Mélanie Luce. "C'était une revendication de l'UNEF depuis longtemps", explique-t-elle.
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