Trump assure qu'il était "sarcastique" lorsqu'il a suggéré des injections de désinfectant pour traiter le coronavirus
Le président des Etats-Unis avait suscité la stupeur et une pluie de critiques, jeudi, en suggérant que les malades reçoivent des injections de désinfectant dans les poumons pour guérir du Covid-19.
Donald Trump n'est pas connu pour sa rigueur scientifique. Ses propos confus sur de possibles injections de désinfectant pour lutter contre le coronavirus ont suscité un véritable tollé. Interrogé vendredi 24 avril dans le Bureau ovale à ce sujet, Donald Trump a assuré qu'il s'était exprimé de façon "sarcastique".
Un peu plus tôt, sa porte-parole Kayleigh McEnany avait avancé une autre explication en affirmant que les mots du locataire de la Maison Blanche avaient été "sortis de leur contexte". "Le président Trump a déclaré maintes fois que les Américains devaient consulter leurs médecins au sujet des traitements pour le coronavirus, un point sur lequel il a encore insisté pendant le briefing d'hier", avait-elle insisté.
Un fabricant de désinfectant contraint de faire une mise au point
Le président américain a provoqué la stupéfaction, jeudi 23 avril, en commentant des études en cours sur le rôle que peuvent jouer les désinfectants pour combattre le virus sur certaines surfaces. "Je vois que le désinfectant l'assomme en une minute. Une minute. Est-ce qu'il y a un moyen de faire quelque chose comme ça avec une injection à l'intérieur, ou presque, comme un nettoyage ?" s'était interrogé Donald Trump. "Parce que vous voyez que [le virus] pénètre dans les poumons et qu'il y fait un énorme effet, il serait donc intéressant de vérifier cela. Il faudra faire appel à des médecins, mais cela me semble intéressant." Les images de la gêne manifeste de Deborah Birx, médecin et membre de la cellule de crise de la Maison Blanche, assise près du président pendant ces déclarations, ont fait le tour des réseaux sociaux.
Le fabricant du désinfectant Lysol, utilisé par des dizaines de millions d'Américains, s'est senti obligé de faire une mise au point écrite "en raison des spéculations intenses et de l'activité sur les réseaux sociaux". "Nos produits désinfectants ne doivent, en aucune circonstance, être administrés dans le corps humain (que ce soit par injection, ingestion ou par quelque autre voie)", a-t-il rappelé vendredi.
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