Routiers coincés au Royaume-Uni : "On est vraiment très inquiets", avoue la Fédération Nationale des Transports Routiers
Sa déléguée générale Florence Berthelot dénonce une situation "intolérable" et critique les autorités britanniques pour la mauvaise gestion de la situation.
"On a fermé d'une heure à l'autre les frontières sans laisser passer le transport de marchandises alors qu'au pire de la crise, ça n'avait jamais été fait", s'énerve Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTR, jeudi 24 décembre sur franceinfo, alors que 3 800 routiers français sont toujours bloqués au Royaume-Uni, après la découverte d'une nouvelle variante du coronavirus.
Florence Berthelot dénonce la politique du gouvernement britannique qui a, selon elle, "engagé la campagne de tests tardivement avec des moyens insuffisants"/
"On a appris qu'à Portsmouth, c'était 6 conducteurs par heure pour passer un test, 40 minutes pour avoir le résultat, donc à ce rythme-là ça va prendre des jours".
Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTRà franceinfo
Joint par franceinfo, jeudi matin, un chauffeur routier affirmait ne pas pouvoir rejoindre la France avant la fin de l'année. Un scénario intolérable pour Florence Berthelot : "Ça serait intolérable. Quand on voit les images, on s'aperçoit qu'on a créé des clusters car il n'y a pas de gestes barrières, de gel hydroalcoolique, rien n'est respecté, on est vraiment très inquiets", explique t-elle.
"On ne lâche pas"
La déléguée générale de la FNTR réaffirme son soutien aux routiers : "On se mobilise tous pour que cela n'arrive pas mais, malheureusement, nombreux seront loin de leur famille, dans leur camion, avant de passer les tests. On ne lâche pas, il n'y aura pas de trêve pour nous tant qu'on aura des conducteurs bloqués là-bas". Elle a aussi appelé à penser aux routiers bloqués : "On pense énormément à eux et au moment où les Français vont fêter Noël, qu'ils pensent aussi à eux, tout ce qu'ils auront sur la table, sous le sapin, c'est grâce à eux".
Florence Berthelot se réjouit aussi d'un possible accord sur le Brexit mais il était encore trop tôt pour en parler : "Ça serait un soulagement mais en réalité, il y aurait des difficultés qui se posent et ce qui est en train de se passer pèse beaucoup sur les négociations. Ce n'est pas forcément le moment d'en parler de suite", a-t-elle reconnu.
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