Retour du télétravail : rencontre avec une salariée partagée entre le plaisir de "s'offrir du bon café" et le manque "d'interactions"
Les salariés qui le peuvent ont dû retrouver le télétravail trois jours minimum par semaine depuis lundi dernier, face à la hausse exponentielle des contaminations au Covid-19. Emeline, cadre dans l'industrie pharmaceutique, est rodée à l'exercice mais espère qu'il ne durera pas trop longtemps.
Sur la table du salon d'Emeline, en proche banlieue parisienne, un majestueux chat gris trône, gardien de son ordinateur portable. "C'est un 'Maine coon', il prend de la place", sourit-elle. Son "compagnon de télétravail depuis le début de la pandémie" est "ravi que je sois là. Et je suis aussi ravie d'être là !"
Cadre dans l'industrie pharmaceutique, Emeline habite en appartement avec son mari et ses trois enfants. Depuis le 3 janvier, elle a dû revenir en télétravail cinq jours par semaine : le gouvernement l'a à nouveau rendu obligatoire, trois jours minimum par semaine pour les salariés qui le peuvent, face à la progression du variant Omicron du Covid-19. "Encore une fois on se dit : Mince, on ne va pas pouvoir aller faire le tour des bureaux pour souhaiter la bonne année, physiquement, à tout le monde. Des petites choses comme ça", soupire Emeline.
Retrouver ses petites habitudes
Et si son "petit plaisir du télétravail", c'est de "pouvoir s'acheter du bon café", là encore, cette Francilienne "regrette un peu le café pas très bon de la machine" de son travail, "un élément central, où tout le monde passe. Ce goût de café-là manque quand même un peu".
Côté organisation, Emeline s'adapte. Lorsque ses enfants sont à la maison, elle travaille dans sa chambre. Lorsqu'ils sont absents, elle s'installe dans son salon. Un moyen comme un autre de "changer un peu d'espace", explique la mère de famille, même s'il lui "arrive parfois d'aller travailler éventuellement chez une voisine, pour ne pas être seule". Car "on n'a plus ces interactions-là quand on est en télétravail. On pensait qu'elles n'étaient pas forcément très importantes dans notre journée, mais finalement elles nous faisaient sortir de notre bulle de travail. Et c'est important", insiste-t-elle.
L'espoir que ça ne dure pas
Depuis le début de la pandémie, Emeline a parfois pu revenir au bureau, mais jamais à 100%. Le travail lui-même a changé d'organisation, avec l'apparition d'un nouveau mot : "On est passé dans un mode ''phygital''", sourit-elle. "C'est-à-dire qu'il y avait à la fois des personnes présentes physiquement, mais qu'on était jamais tous là au même moment, puisqu'on avait aussi instauré un système de rotation", explique Emeline. "Donc on fonctionne avec les personnes qui sont présentes dans une même salle et avec les personnes connectées."
Elle qui a découvert le télétravail quelques jours avant le premier confinement, espère tout de même que cette situation ne dépassera pas quelques semaines.
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