Report du Tour de France : "Ce qui compte, c'est le redémarrage, et ce serait un beau signal", salue Marc Madiot
"Il y aura de toute façon les huit coureurs" dans l'équipe Groupama FDJ sur le Tour 2020, confirme son directeur sportif.
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Pas de Grande boucle en juillet, pas de peloton, pas de caravane, personne sur les bords de la route pour cause de coronavirus. Du jamais-vu depuis la Seconde Guerre mondiale. Le départ du Tour de France 2020 est repoussé au 29 août. Mais c'est "plutôt une bonne nouvelle d'apprendre qu'il y aurait un Tour de France", commente soulagé, Marc Madiot, le directeur sportif de l'équipe Groupama FDJ, mercredi 15 avril sur franceinfo. D'autant plus qu'il y aura "le temps de se préparer", souligne-t-il. "Ce serait, avant tout, le signe que tout est en train de rentrer dans l'ordre et qu'on sera en train de sortir de cette période noire", se réjouit Marc Madiot.
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franceinfo : C'est la plus grande course au monde, tout le secteur repose finalement dessus ?
Marc Madiot : Le secteur repose sur le Tour et le Tour repose sur le secteur. Les équipes et les coureurs ont besoin du Tour. Mais le Tour a besoin des coureurs et des équipes pour se faire. Et tout coureur, par définition, a envie de courir donc tout ce qu'il sera possible de faire en amont, pendant et après le Tour de France sera le bienvenu. Les cyclistes sont aussi des professionnels. C'est leur activité, c'est leur gagne-pain. Et au-delà des coureurs, c'est aussi des mécaniciens, des assistants, de kinés et autres directeurs sportifs. Tout le monde a envie de reprendre le travail pour assurer l'avenir. Alors, il y aura probablement dans la foulée du Tour, si je puis dire, un Tour d'Espagne et un Tour d'Italie. On terminera sans doute la saison beaucoup plus tardivement qu'à l'habitude, mais ce n'est pas très grave. Pour ce qui est de l'activité économique de notre sport, il est clair qu'on a besoin des compétitions. Sinon, c'est toute une activité économique qui va disparaître parce que les équipes comme les organisateurs sont extrêmement liées au sponsoring. Et il est clair que les budgets de sponsoring, c'est souvent la ligne qui disparaît la première dans un budget.
On est en zone rouge pour ce qui est du devenir des équipes cyclistes, mais aussi des organisateurs, notamment les petits organisateurs qui sont des associations et des bénévoles. On a aussi besoin de préserver leur devenir.
Marc Madiot, directeur sportif de l'équipe Groupama FDJà franceinfo
Ça va être un Tour de France forcément extrêmement différent. Est-ce qu'on va pas perdre un peu le côté populaire ?
Il n'y aura peut-être pas moins de monde devant la télé parce qu'on est habitué aussi à regarder le Tour de France tout en ayant une activité professionnelle. Mais il y aura sûrement un peu moins de monde sur le bord des routes. C'est probable, mais ce n'est pas ce qui compte. Ce qui compte, c'est le redémarrage, c'est le signe que la France va mieux, que la santé du monde va mieux également, et ce serait un beau signal.
Est ce que vous préparez une présence sur le Tour de Groupama FDJ a minima, avec un staff des équipes autour des coureurs qui serait réduit ?
On est déjà au minimum du maximum que l'on peut utiliser parce qu'il y a des rôles irremplaçables. On peut difficilement faire le Tour avec moins de huit coureurs, donc il y aura de toute façon les huit coureurs. Il faut un minimum de techniciens autour d'eux et de gens capables de les assister, de les encadrer au nombre de personnes autour des coureurs au départ du Tour de France n'a pas de grandes variables.
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