Le Covid-19 a bousculé Erasmus Plus, mais le programme a plutôt bien résisté : "J'ai l'impression d'avoir réappris mon métier"
En 2020, si le programme d’échange européen Erasmus Plus, qui concerne aussi les apprentis et les demandeurs d'emplois, a souffert de la pandémie, la plupart de ses bénéficiaires se sont adaptés.
Le Covid-19 a bousculé bien des projets mais pas autant qu’on le redoutait pour ce qui est du programme d’échange européen Erasmus Plus. "Plus", car depuis quelques années déjà, il ne concerne plus seulement les étudiants, mais aussi les apprentis ou des demandeurs d’emploi. L’an dernier, selon des chiffres que franceinfo a obtenus en avant-première, un quart seulement des candidats français a dû renoncer à une mobilité. Les autres se sont adaptés et la commission européenne a fait preuve d’une certaine souplesse pour organiser des formations hybrides à distance ou même prolonger les contrats.
Laurie, esthéticienne, et Clément, coiffeur, respectivement âgés de 22 et 23 ans, sont arrivés à Amsterdam en février l'an dernier. Mais les deux apprentis déchantent assez vite. "Le Covid est arrivé un mois et demi après le début du stage", rit Laurie, un peu jaune. Clément garde un pied dans son salon de coiffure. "J'ai même fait des travaux de peinture", dit il en souriant. Laurie, elle, décide de prolonger son stage financé par la bourse Erasmus. "Je l'ai justifié, explique-t-elle, par le fait qu'il me semblait que je n'avais pas vécu mon expérience comme il faut. Je n'avais pas approfondi l'anglais, qui était vraiment ce pour quoi j'étais partie."
"Je me sentais capable, mais la situation sanitaire et économique me faisait peur. J'ai donc préféré couvrir mes arrières quelques mois. J'ai bien fait je crois !"
Laurieà franceinfo
Et pour cause : à l'issue de sa seconde expérience, Laurie décroche un contrat dans le SPA d'un grand hôtel. Clément, lui, avait enchaîné directement sur un poste stable dans son salon. Pour le jeune couple, l'expatriation est un succès. "Cela apporte vraiment une ouverture d'esprit sur la vie et notre façon de travailler aussi parce qu'on fait le même métier, souligne Clément. Moi qui suis coiffeur en France, j'ai l'impression d'avoir réappris mon métier. C'est un peu un départ à zéro, mais vraiment enrichissant." Et cela sans prendre de risque : avec Erasmus et leur statut d'apprenti, ils ont bénéficié pendant leur stage à Amsterdam d'un salaire confortable et d'une couverture santé.
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