"Il n'y avait plus rien" : dans l'Oise, la présence du Covid-19 cause un afflux de clients dans les supermarchés
Dans le département, douze cas de coronavirus Covid-19 ont été identifiés selon les autorités, dont trois qui ont été signalés sur la base militaire de Creil.
L’Oise semble être le foyer principal de la présence du coronavirus Covid-19 en France. Le premier Français mort infecté par le virus était originaire du département. Un autre homme est toujours hospitalisé en réanimation à Amiens vendredi.
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Selon les autorités, on compte dans le département une douzaine de personnes contaminées par ces deux patients. Un bilan "susceptible d’évoluer" selon le ministre de la Santé, Emmanuel Macron de son côté a prévenu jeudi que "l'épidémie est devant nous".
"Je me prépare à un confinement"
Les habitants du département ne sont pas rassurés. Dans un drive de supermarché, à Nogent-sur-Oise près de Creil où trois nouveaux cas ont été détectés jeudi, c’est la cohue. Plusieurs voitures arrivent toutes les minutes devant le hangar de provisions avec au volant, des clients parfois stressés. "Je fais mes courses souvent en drive, explique Anissa, mais ce vendredi matin, j'ai voulu acheter des denrées normales comme des pâtes ou du riz et il n'y avait plus rien. Plus de conserves, plus de petits pois-carottes, plus d'haricots verts, etc." Anissa complète avec les supermarchés traditionnels pour faire un maximum de provisions : "Je me prépare à un confinement et à vivre en autarcie avec mes enfants chez moi."
Je bosse dans l'Éducation nationale et je n'attends qu'une chose, c'est qu'on nous dise qu'ils vont fermer les écoles.
Anissa, clienteà franceinfo
Des clients comme Anissa défilent depuis jeudi dans ce drive de Nogent-sur-Oise. Un salarié confirme plusieurs ruptures de stock. Sur tout le réseau national de cette grande enseigne, c’est le comptoir qui a connu la plus grosse progression d’activité par rapport à la même journée de l’année dernière.
Éviter les contacts humains
Des renforts sont donc venus du supermarché voisin pour s’occuper des clients qui craignent un confinement ou de ceux qui veulent éviter les contacts humains. "Il faut éviter les magasins ou de croiser des gens, explique Houari. Peut-être que, d'un jour à l'autre, ils vont dire qu'il y a 60 cas dans l'Oise."
Je préfère rester chez moi avec tout déjà préparé.
Houari, clientà franceinfo
Houari est reparti du drive avec des pâtes et de l’eau plein le coffre. Un phénomène qui se vérifie aussi dans le supermarché voisin où le parking est plein.
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