: Enquête franceinfo Universités : la tenue des partiels en présentiel, promise par le gouvernement, n'aura pas lieu partout
A l'Université de Bordeaux, certains examens auront lieu à distance. Tandis qu'à Grenoble, la faculté recommande aux cas contacts vaccinés de ne pas venir aux partiels en présentiel, contrairement à ce que recommande le ministère.
Dans les universités, les examens en présentiel, promis par la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, ne seront pas possibles partout, selon l'enquête réalisée par franceinfo. "La décision qui a été prise, c'est de maintenir les examens en présentiel, ce qui est la demande majoritaire des étudiants", avait déclaré la ministre, le mercredi 29 décembre, sur franceinfo. "Les établissements ont tout mis en place pour que tout se passe le mieux possible", avait-elle assuré.
"Le même diplôme", pas les mêmes conditions
Mais cette règle ne va pas s'appliquer partout. A l'université de Bordeaux par exemple, certains étudiants seront évalués entre les murs de la faculté. Tandis que pour d'autres, l'examen se fera en ligne.
Cela va générer "une rupture d'égalité" selon les étudiants. "Nos méthodes d'évaluations sont différentes. En distanciel, ils nous autorisent à utiliser nos cours. Alors que ceux qui le passent en présentiel, eux, n'ont pas le choix, ils ne peuvent pas utiliser leurs cours. C'est assez inégalitaire : on va avoir le même diplôme, mais on n'aura pas forcément les mêmes connaissances", déplore Néo, un étudiant en sciences de l'enseignement à l'université bordelaise.
Les épreuves de substitution pas encore calées
En ce qui concerne les règles d'isolement, si les cas positifs auront l'obligation de rester chez eux et n'auront pas de partiels, pour les cas contacts, ne seront invités à se présenter aux partiels que ceux dont le schéma vaccinal est complet, selon les recommandations du ministère de l'Enseignement supérieur.
Mais à la faculté de Grenoble, le protocole a été repensé. "Nous invitons les étudiants cas contact vaccinés à ne pas venir aux épreuves en présentiel, parce que le vaccin n'empêche pas la contamination", explique David Dechenaud, le vice-président de l'université.
"Nous ne sommes pas habilités à vérifier si nos étudiants sont vaccinés."
David Dechenaud, vice-président de l'université de Grenobleà franceinfo
Enfin, le gouvernement a demandé aux facultés de mettre en place les épreuves de substitution au plus tard deux mois après la date initiale des épreuves. Mais là encore, l'organisation n'est pas la même partout. Certaines universités ont déjà bloqué des dates. D'autres préfèrent attendre la dernière minute, comme à l'Université de Cergy-Pontoise, où la tenue de ces épreuves de substitution sera décidée le jour du partiel, en fonction du nombre de chaises vides dans les salles d'examen.
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