Crise sanitaire : retour sur les six interventions d'Emmanuel Macron
Le mercredi 14 octobre marquera la sixième intervention télévisée du président de la République depuis le début de l'épidémie de coronavirus. France Télévisions revient sur la communication du chef de l’État depuis le début de la crise.
Le mercredi 14 octobre, plus de sept mois après sa première intervention de crise, Emmanuel Macron s'exprimera sur la situation sanitaire de la France. La première déclaration solennelle du chef de l’État remonte au jeudi 12 mars, avec une première mesure spectaculaire : la fermeture des crèches, des écoles, des collèges, des lycées et des universités. Quatre jours plus tard, face à la gravité de la crise sanitaire, une nouvelle intervention a lieu, sur un ton martial. "Nous sommes en guerre", déclare Emmanuel Macron. Une phrase qu’il martèle à six reprises ; il annonce alors un confinement général et la suspension des réformes en cours, dont les retraites. La France est en guerre et le président sur le front dans le Grand-Est ; il vient rendre hommage aux soignants et soutenir les militaires qui ont déployé un hôpital de campagne.
"Le début d’une nouvelle étape"
Trois semaines plus tard, le ton change. Fini le vocabulaire guerrier, au profit d’un discours plus protecteur : c’est l’annonce d’un déconfinement progressif. "Le 11 mai prochain, mes chers compatriotes, sera donc le début d’une nouvelle étape", annonce-t-il. Bars et restaurants pourront bientôt rouvrir, tandis que le retour au travail s’organise. Mi-juin, Emmanuel Macron veut se tourner résolument vers l’avenir, puis affirme sa volonté de continuer les réformes le mardi 14 juillet. "Ce projet pour le pays, ce n‘est pas changer de cap (…), c’est de changer de chemin pour y arriver", estime-t-il. Le chef de l’État veut alors laisser son Premier ministre en première ligne pour gérer la crise. Mais, à la mi-octobre, il est contraint de reprendre la main.
À regarder
-
Le nouveau ministre du Travail rouvre les débats sur les retraites
-
Le préfet de Paris Laurent Nuñez succède à Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur.
-
Adèle Exarchopoulos : "Quand le monde se résigne à banaliser la violence... Ce qui reste, c'est le collectif"
-
Un mois après sa mort, le message de Charlie Kirk résonne encore
-
Le rappeur SCH déclare sa flamme à Marcel Pagnol dans un film d'animation consacré au célèbre cinéaste
-
Plan de paix pour Gaza : quatre nouveaux corps d'otages ont été remis à Israël
-
SFR bientôt racheté par ses concurrents ?
-
Musée Chirac : braqué puis cambriolé en 48 heures
-
Otages israéliens : révélations sur leur détention
-
Réforme des retraites : suspendue pour 3,5 millions de Français
-
Gouvernement de Sébastien Lecornu : censure ou pas censure ?
-
Coup d'envoi de la vaccination contre la grippe
-
Skai Isyourgod, le phénomène du rap chinois
-
Délit de fuite : la vie brisée de Marion
-
Disparition des coraux : une menace pour l'humanité
-
Bac de maths en 1ère, une bonne nouvelle ?
-
Une minute de silence en hommage à ces profs tués
-
IA : des paysages touristiques trop beaux pour être vrais ?
-
Sébastien Lecornu annonce la suspension de la réforme des retraites jusqu'à l'élection présidentielle
-
Pourquoi ton lycée pro est en grève aujourd’hui
-
La joie des Palestiniens libérés des prisons israéliennes
-
Le prix Nobel d'économie est pour la suspension de la réforme des retraites
-
François-Xavier Bellamy défend la posture de Bruno Retailleau qui chute dans les sondages
-
Lecornu II : des nominations surprises
-
Enquête après la mort de Sara, 9 ans
-
Madagascar : le président contesté écarte toute démission
-
Le gouvernement Lecornu II face à la réforme des retraites.
-
"Mange mon cul noir", Yseult (encore) en clash
-
"Ce n'était plus ma femme" : l'ultime interrogatoire de Cédric Jubillar avant le verdict
-
"Il faut suspendre la réforme des retraites jusqu'à la présidentielle"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter