Covid-19 : privées de date de réouverture, les discothèques plaident leur cause au Conseil d'Etat
La décision est attendue en début de semaine prochaine.
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Si l'horizon de l'événementiel se dégage, avec des concerts-tests et une reprise des mariages, celui des discothèques, lui, reste bouché malgré le déconfinement progressif. S'estimant victimes de "discrimination", des exploitants ont plaidé leur cause et fait entendre leur détresse mercredi 19 mai devant le Conseil d'Etat.
Lors d'une audience, dans la matinée, deux référés-libertés ont été examinés : celui de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) et celui du Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL) demandant que les discothèques soient intégrées "en urgence" au plan du gouvernement et puissent rouvrir le 30 juin. La décision est attendue en début de semaine prochaine.
152 établissements ont définitivement fermé
Sur 1 600 discothèques en France, 152 avaient fermé définitivement à la fin mars 2021, selon l'Umih. Au terme de 14 mois d'inactivité, faute de perspectives et de "réponses du gouvernement", la "frustration a laissé la place aux drames", a affirmé Christian Jouny, délégué général du SNDLL.
Au total, "25% de la profession va disparaître, et une grande partie des établissements, qui travaillent l'été, entameront dans quelques jours leur deuxième année de perte totale de chiffre d'affaires", a-t-il dit.
"Nous demandons de l'équité, de la justice : nous voulons rouvrir le même jour que les concerts, les mariages... et les lieux d'échangisme", a souligné de son côté Thierry Fontaine, président de l'Umih Nuit, sous les lambris du Conseil d'Etat.
Bercy dit travailler à l'organisation d'une "soirée test"
Les professionnels, qui travaillent à une nouvelle proposition de protocole sanitaire, font valoir que leurs établissements sont bien ventilés et que leur personnel peut faire respecter les gestes barrières, contrairement aux soirées privées et fêtes clandestines.
L'Umih souhaite aussi faire reconnaître "l'absence de mesures économiques justes et adaptées" pour les exploitants de discothèques, moins bien indemnisés, selon le syndicat, que les restaurateurs. Le gouvernement a promis un "plan pour les discothèques" sur le long terme, et Bercy explique réfléchir à l'organisation d'une "soirée-test" pour travailler aux conditions d'une future réouverture.
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