Déconfinement : seul département métropolitain classé en rouge pour les indicateurs sanitaires, le Val-d'Oise s'estime pointé du doigt
Le Val-d'Oise est classé rouge au niveau sanitaire en raison du taux d'incidence constaté dans le département. Certains soignants observent pourtant un net reflux de l’épidémie.
/2020/05/29/php1iCzy7.jpg)
Edouard Philippe a annoncé, jeudi 28 mai, que l’Ile-de-France passait de la vigilance rouge à orange. Au niveau sanitaire, seul un département métropolitain n’est toujours pas au vert : le Val d’Oise, qui reste en rouge, comme Mayotte en Outre-Mer. Un classement "stigmatisant" pour la présidente du conseil départemental du Val d'Oise, Marie-Christine Cavecchi, et un territoire "pointé du doigt". L’Agence régionale de santé (ARS) confirme en tout cas vendredi que le département dépasse l’un des quatre indicateurs utilisés pour ce classement.
>> Suivez les dernières informations sur le coronavirus et ses conséquences dans notre direct
Cet indicateur est le taux d’incidence, le nombre de personnes infectées au coronavirus pendant une semaine rapporté à 100 000 habitants. Dans le Val d’Oise, les derniers chiffres indiquent que ce taux d'incidence est de 14 personnes. Le seuil de vigilance est franchi au-delà de 10. Par comparaison, dans les autres départements de l’Ile-de-France, le taux d’incidence est d'environ de 5 à 6, plus de deux fois moins.
Un dépistage systématique
Aux urgences de l’hôpital d’Argenteuil, la cheffe de service Catherine Le Gall observe pourtant un net reflux de l’épidémie : "L’activité Covid s’est effondrée. Actuellement sur 150 passages par jour, nous avons de cinq à sept tableaux cliniques évocateurs d’infection Covid."
Ces cas, peu nombreux, font l’objet d’un dépistage systématique dans un centre. Catherine Le Gall s’interroge sur les procédures dans les départements voisins où des cas avérés pourraient ne pas être répertoriés : "Je ne sais pas si ce travail est fait dans toutes les structures d’urgences."
Ce n’est pas parce que nous avons un bruit de fond un peu plus fort que les autres que la situation n’est pas identique ailleurs.
Catherine Le Gall, cheffe de service à l’hôpital d’Argenteuilà franceinfo
Des campagnes de test adressées à toute la population sont menées depuis la semaine dernière sur le terrain par l’ARS. Trois sites permettent d’accueillir de 100 à 200 personnes.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter