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Covid-19 : "On a vu le nombre de fermetures" de classes "s’envoler", indique la présidente de la FCPE Moselle  

Plus de 60 classes sont fermées dans le département, explique Christelle Carron qui va rencontrer Olivier Véran en déplacement vendredi dans le département pour faire un point sur la situation sanitaire.

Article rédigé par franceinfo
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Une classe fermée pour cause de cas de Covid-19. (GUILLAUME BONNEFONT / MAXPPP)
Une classe fermée pour cause de cas de Covid-19. (GUILLAUME BONNEFONT / MAXPPP)

Christelle Carron, présidente de la FCPE Moselle et déléguée générale de la FCPE Grand Est, a indiqué vendredi 12 fevrier sur franceinfo voir "le nombre de fermetures" de classes "s’envoler" en raison de cas de Covid-19 dans le département. "Aujourd'hui, on est à plus de 60 classes fermées. Quatre écoles sont complètement fermées et quatre collèges et lycées sont complètement fermés", a-t-elle précisé alors qu’Olivier Véran, le ministre de la Santé, se rend en Moselle, où la présence de variants du Covid-19 inquiète les autorités sanitaires.

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Une réunion est organisée ce vendredi à 14 heures en urgence avec le recteur . "La première chose que je vais demander, puisque le ministre a annoncé qu'il venait pour faire la lumière sur la chaîne de contamination par rapport à ces variants, c’est si vraiment cette contamination est due aux écoles ? On nous disait le contraire. C'est un peu inquiétant quand même. Donc, à partir de là, effectivement, on pourra se positionner, explique Christelle Carron.

"On ne peut pas juste dire : on ferme"

Selon elle, "les parents sont pour une fermeture des écoles, à condition qu'on ait une temporalité", indique-t-elle. Mais attention, "il ne suffit pas de dire : on ferme", met-elle en garde. "Il faut prendre en considération toutes les difficultés scolaires des élèves, familiales, sociales, psychologiques que va entraîner cette fermeture et qu’entraîne aussi cette situation très anxiogène", explique-t-elle.

"Il faut se mettre autour de la table et discuter et exiger des moyens supplémentaires pour que dès la rentrée, on puisse dédoubler les classes, qu’on puisse avoir des transports scolaires moins bondés. Il y a des choses à mettre en place. On ne peut pas juste dire : on ferme", a-t-elle affirmé.

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