Cet article date de plus de cinq ans.

Coronavirus : plus d'un footballeur sur dix se dit déprimé, selon un sondage

Selon les résultats de cette enquête menée par la Fifpro, "22% des joueuses et 13% des joueurs ont fait état de symptômes compatibles avec le diagnostic d'une dépression".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 20/04/2020 17:55 Mis à jour le 20/04/2020 18:13

Temps de lecture : 2min

Des joueurs du Karlsruher SC lors de la reprise de l'entraînement, le 9 avril 2020, à Karlsruhe, en Allemagne.  (MARKUS GILLIAR / GES-SPORTFOTO / AFP) — Des joueurs du Karlsruher SC lors de la reprise de l'entraînement, le 9 avril 2020, à Karlsruhe, en Allemagne. (MARKUS GILLIAR / GES-SPORTFOTO / AFP)

Le confinement est difficile aussi pour les sportifs. Plus d'un footballeur sur dix affirme présenter les symptômes d'un état dépressif depuis l'arrêt des compétitions du fait de la pandémie de coronavirus, selon les conclusions d'un sondage dévoilées lundi 20 avril par la Fifpro, le syndicat mondial des joueurs professionnels.

Quelque 1 600 athlètes (1 134 hommes et 468 femmes) évoluant en Angleterre, France, Suisse, Afrique du Sud ou encore aux Etats-Unis – autant de pays où des "mesures drastiques" ont été mises en place pour contenir la propagation du Covid-19 – ont été interrogés entre le 22 mars et le 14 avril. Résultat : "22% des joueuses et 13% des joueurs ont fait état de symptômes compatibles avec le diagnostic d'une dépression".

Une inquiétude pour leur avenir professionel

Un état d'"anxiété généralisée" a été par ailleurs signalé par 18% des joueuses et 16% des joueurs interrogés. "Le pourcentage de joueurs signalant des symptômes était significativement plus élevé parmi ceux inquiets pour leur avenir dans l'industrie du football", relève le syndicat mondial des joueurs, qui a réalisé le sondage avec l'hôpital universitaire d'Amsterdam.

Les grands championnats sont tous à l'arrêt depuis la première quinzaine du mois de mars. Pour la Fifpro, l'inquiétude autour de la santé mentale des joueurs ne doit néanmoins pas être utilisée comme argument pour une reprise des compétitions le plus vite possible. Si tel était le cas, "cela augmenterait plutôt leur anxiété et leur inquiétude", a expliqué Jonas Baer-Hoffmann, le secrétaire général du syndicat.