Port du masque : les premières amendes à 1 000 euros sont tombées dans la région italienne de Campanie
Le président de région, Vincenzo de Luca, a décidé de durcir le ton face au laisser-aller de ses administrés.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2020/07/26/phpnzfLOv.jpg)
En Campagnie, on ne plaisante pas avec le port du masque dans les espaces clos, puisque les contrevenants s'exposent à une amende plutôt salée de 1 000 euros. Le président de la région a en effet durci les règles, face au risque de recrudescence des cas de Covid-19 et à l'indiscipline de ses administrés sur les gestes barrière.
Les premières amendes à quatre chiffres sont d'ailleurs tombées, samedi 26 juillet, et elles ont visé les propriétaires de trois commerces de Salerne – un bar, une boutique et un coiffeur – dans lesquels des policiers ont constaté que l'obligation du port du masque n'était pas respectée. Le quotidien Corriere della sera (en italien) explique que le maire lui-même, Vincenzo Napoli, a participé aux patrouilles pour vérifier la bonne application des mesures sanitaires dans les commerces.
Une ordonnance serre la vis des mesures sanitaires
"Si nos concitoyens pensent que le problème est réglé, cela veut dire que dans un délai de quelques semaines nous reviendrons à une urgence dure", avait averti vendredi Vincenzo de Luca, le gouverneur de Campanie. "Nous savions qu'il y aurait une hausse des contaminations, c'était amplement prévu", avait-il dans un direct Facebook, quelques heures avant la publication de l'ordonnance durcissant les règles visant à lutter contre l'épidémie de Covid-19.
L'amende de 1 000 euros est la mesure phare du texte (en italien), et punit quiconque n'est pas équipé d'un masque dans un lieu clos, qu'il s'agisse d'édifices publics, de supermarchés, bars, restaurants, commerces ainsi que les transports publics (bus, trains, métros). Quand l'infraction est commise par un commerçant ou l'un de des employés, l'établissement commercial peut être soumis à une "fermeture de l'activité de 5 à 30 jours", peine qui peut être doublée en cas de récidive.
Toujours selon l'ordonnance, "les opérateurs de transport sont tenus de refuser l'accès aux passagers qui ne portent pas le masque". S'ils sont à bord, ces derniers doivent être sanctionnés et "invités à débarquer immédiatement ou dès que possible" et s'ils refusent, "le bus ou le train sera bloqué" et l'intervention des forces de l'ordre "sera demandée".
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter