"Convoi de la liberté" : cortèges en direction de Lille, rassemblement prévu à Bruxelles… Que va-t-il se passer maintenant ?
L'ensemble des cortèges français ont convergé en région parisienne, samedi. Sans consigne globale, une partie des manifestants s'est dirigée vers le nord de la France et Bruxelles, où ils doivent retrouver lundi des manifestants de toute l'Europe.
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C'est un périple qui se compte déjà, globalement, en centaines de kilomètres. Le "convoi de la liberté" français, inspiré d'une initiative canadienne et décliné en différents cortèges régionaux, a rallié Paris, samedi 12 février, depuis plusieurs grandes villes partout dans le pays. Au total, les forces de l'ordre ont procédé à 97 interpellations et 513 verbalisations d'opposants aux mesures sanitaires participant à cette opération préalablement interdite, selon un bilan communiqué dimanche par la préfecture de police de Paris.
Après une nuit en région parisienne, des partisans de la fin de l'obligation vaccinale et de l'abrogation de la loi "sécurité globale", entre autres revendications, ont pris dimanche la direction du nord de la France et de la Belgique. Les déclinaisons européennes du "convoi de la liberté" doivent se rejoindre lundi à Bruxelles, dont les institutions concentrent les colères. Un rassemblement est prévu lundi dans la capitale belge.
Un dixième des manifestants en route vers Bruxelles ?
Mais avant cela, c'est à Lille (Nord) qu'est prévue la prochaine étape du cortège rassemblé. Les automobilistes sont arrivés dimanche en milieu d'après-midi près de Lesquin, au sud de la métropole, pour un ravitaillement. Environ 300 à 400 personnes se sont retrouvées en milieu d'après-midi sur le parking d'un hypermarché de Faches-Thumesnil (Nord), comme l'a constaté un journaliste de France 2.
Partis de Villepinte (Seine-Saint-Denis), combien seront-ils à se retrouver dimanche soir dans la capitale des Flandres ? Selon une source policière à France Télévisions, une grosse majorité des manifestants ont décidé de rentrer chez eux après la mobilisation de samedi en région parisienne. Seulement 10% des manifestants présents aux abords de Paris, samedi, auraient pris la direction de Bruxelles, dimanche.
Dans les différents groupes Facebook de ce mouvement social qui prône l'horizontalité, la capitale belge est vue comme une cible des opposants. Après avoir interpellé le pouvoir national, les manifestants s'attaquent désormais aux institutions européennes qui y sont établies, comme la Commission européenne ou le Conseil de l'Union européenne, présidé pendant six mois par Emmanuel Macron. Une interrogation demeure : au-delà des quelques centaines de véhicules du "convoi de la liberté" français, le nombre de manifestants étrangers qui sont bien en direction de Bruxelles reste très flou.
Bruxelles veut éviter le blocage
En prévision de ces rassemblements, la capitale bruxelloise a interdit cette mobilisation, "qui n'a pas fait l'objet d'une autorisation de manifester car aucune demande n'a été envoyée", selon le bourgmestre (maire) de Bruxelles, Philippe Close. "Des moyens sont mis en place pour empêcher le blocage de la Région Bruxelles-Capitale", a-t-il expliqué sur Twitter, dès jeudi.
Les zones de police, avec l’aide de la police fédérale dévieront les véhicules motorisés qui viendraient vers la capitale malgré l’interdiction.
— Philippe Close (@PhilippeClose) February 10, 2022
Cette collaboration entre les 3 niveaux de pouvoir vise à impacter le moins possible l’ordre public dans la capitale.
La police déconseille aux automobilistes de se rendre dans la capitale belge et sur son périphérique, lundi.
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