Réouverture de tous les commerces : les coiffeurs prêts à "attaquer ce marathon de clients"
Les commerces dits "non essentiels" rouvrent samedi. Ces derniers jours, les gérants ont tout préparé pour être prêts à accueillir les clients.
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"Samedi je suis quasiment complet. J'ai ouvert aussi exceptionnellement dimanche et mes réservations sont quasiment complètes aussi", se réjouit Olivier Cosenza, gérant du salon de coiffure Hair pop studio, dans le 17e arrondissement de Paris. Samedi 28 novembre, il rouvre ses portes, comme l'a autorisé le gouvernement selon le calendrier de l'allègement du confinement. Tous les commerces dits "non essentiels" peuvent de nouveau accueillir du public, selon un nouveau protocole sanitaire.
"J'ouvre aussi lundi. Cela fait chaud au cœur de pouvoir retravailler avec des clientes qui ne vous oublient pas", poursuit le coiffeur. Dès les annonces d'Emmanuel Macron mardi soir, il a reçu un déluge de réservations. Alors il a fait des réserves, il a renfloué ses stocks. "J'avais peur d'être un peu juste, donc je suis retourné encore une fois hier après-midi chez le grossiste pour prendre des produits pour dépanner : coloration, mèches, produits de coiffage... L'idée, c'est d'être vraiment opérationnel et de ne rien avoir à faire. Dès samedi matin, je suis serein et tranquille pour attaquer ce marathon de clients."
"On va essayer de mettre un peu de joie dans ce mois de décembre."
Olivier Cosenza, coiffeurà franceinfo
En revanche, il a enlevé toutes les petites pancartes sur lesquelles était écrit "Ne pas toucher" ou "Lavez-vous les mains". "C'est trop anxiogène tout ça, donc j'ai décidé de ne pas en mettre. Évidemment, moi je vais le dire, mais j'ai préféré mettre en avant la décoration de Noël", explique Olivier Cosenza.
Un protocole strict, des horaires contraints
Le professionnel veut de la joie, c'est son maître mot. Il n'est pas en colère, il se refuse à critiquer les décisions du gouvernement. Dans son petit salon, il ne prendra que deux clients à la fois, pour respecter le protocole sanitaire. Sa plus grosse contrainte, c'est l'horaire imposé de fermeture : 21 heures. Et si quelqu'un arrive au salon juste quelques minutes avant ? "Je suis tenté de me dire que je le prendrai, parce que ça fait tellement de temps que je n'ai pas travaillé... J'aime mon métier. Et puis j'ai aussi envie de rendre service à ces clients-là, qui ont besoin de se faire couper les cheveux. Il faut aussi savoir être commerçant."
Pour être commerçant justement, garder le contact avec sa clientèle, Olivier Cosenza a fait du click and collect pendant ce reconfinement. Il a vendu des kits à ses clientes, pour qu'elles se colorent elles-mêmes les cheveux. "J'ai des clients qui m'ont dit que c'était cool, que ça faisait plaisir. Bon, moi je ne suis pas sûr qu'en coiffure, le click and collect soit super efficace..."
On ne saura jamais s'il y a eu des colorations ratées. Mais ce système de click and collect n'est pas viable à long terme. Le coiffeur n'a réalisé que 5% de son chiffre d'affaires habituel.
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