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Confinement : "Il faut redonner des perspectives, particulièrement aux jeunes", plaide Laurent Berger

Publié le 24/11/2020 11:01 Mis à jour le 24/11/2020 11:02

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France 2 - C. Roux

France Télévisions

Invité des "4 Vérités" de France 2, mardi 24 novembre, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a réagi à l'évacuation du rassemblement de migrants place de la République, à Paris, et évoqué les enjeux de l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron, qui s’exprimera à 20 heures.

Pour Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, les images de l’évacuation musclée d’un rassemblement de migrants, qui a eu lieu place de la République, à Paris, lundi 23 novembre, sont "scandaleuses". "Des gens occupent pacifiquement une place avec des tentes, tout simplement parce qu’ils ont un problème de logement, et il y a une intervention qui est totalement disproportionnée, inacceptable", a-t-il dénoncé sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, mardi 24 novembre.

Le leader syndical a évoqué au passage la loi "sécurité globale", qui pénalise la diffusion malveillante d’images de policiers, en estimant que les séquences filmées auraient pu ne pas être rendues publiques suivant cette loi. Laurent Berger appelle donc Gérald Darmanin à faire "la lumière" sur cette intervention des forces de l’ordre. "S’il y a eu des responsabilités dans le fait qu’il y a eu des violences totalement injustifiées et gratuites, alors il faut prendre des sanctions", a plaidé le syndicaliste.

"Avoir un œil sur les conditions d’emploi"

En matière d’urgences, Laurent Berger est également revenu sur celles présentées lundi au Premier ministre, Jean Castex, lors d’une visioconférence, à la veille de l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron. "Nous avons redit qu’il fallait avoir un œil sur les conditions d’emploi, parce que nous sommes dans une période où il y a beaucoup d’annonces de suppressions d’emplois dans plusieurs secteurs, qu’il fallait des conditions de travail, en présentiel ou en télétravail, conformes au bien-être du salarié, et redonner des perspectives", a-t-il détaillé. Le secrétaire général s’inquiète en effet des sondages d’opinion sur la manière dont les jeunes vivent le confinement, "avec beaucoup d’inquiétude, de résignation et de repli sur soi".