"Cette année les gens viennent pour se faire plaisir" : le succès des épiceries fines, chocolateries et cavistes à quelques heures du repas de Noël
Pour oublier le coronavirus le temps du réveillon, les Français qui peuvent se le permettre sont allés dévaliser cavistes, chocolateries et épiceries fines, en quête des péchés mignons incontournables de Noël.
À Paris, devant la chocolaterie Mococha, la queue ne cesse de s’allonger. À l’intérieur, deux femmes en tablier présentent comme dans un musée les créations de trois maîtres chocolatiers. Pour Noël, la petite boutique du quartier latin a dépassé de 25% son chiffre d’affaires de l’an dernier assure Marie-Hélène Gantois, la propriétaire : "Cette année il y a beaucoup de monde, les gens viennent pour se faire plaisir, achètent de nombreux chocolats ce qui nous ravit évidemment. Ganaches, pralinés avec peut-être une dominante de praliné... C’est très agréable et ça a beaucoup de succès cette année."
Caviar, champagne et saumon sauvage
Quelques mètres plus bas, dans la rue Mouffetard, c’est l’étagère des magnums de champagne qui se vide de jour en jour. Cette année les clients du Repaire de Bacchus ont repensé leur budget, constate Guillaume : "Pour les fêtes c’est surtout les belles appellations en Bourgogne en Bordeaux, les jolis champagnes, pour des repas de fête assez traditionnels", explique le caviste.
Avec les restrictions sanitaires, tous les restaurants et les bars sont fermés et les gens en profitent plus pour se faire des bons repas à la maison avec une bonne bouteille.
Guillaume, cavisteà franceinfo
Rue Monge, la boutique Un Saumon à Paris est en pleine effervescence. Anne attend son tour. Depuis 25 ans, sa tradition à elle, c’est de goûter les produits luxueux de l’épicerie fine : "Je suis venue acheter du foie gras et j’étais déjà venue acheter du saumon sauvage."
Se retrouver autour de bonnes traditions mais aussi de bons produits, ça permet de mettre du bonheur dans nos esprits.
Anneà franceinfo
Dans la boutique familiale, les enfants sont venus prêter main forte, comme chaque année. Gaspard s’occupe du foodtruck, garé sur le trottoir. Entre deux commandes récupérées, caviar, espadon ou saumon fumé partent comme des petits pains : "On a 200% de commandes supplémentaires", confie le commerçant. S’ils misent tout sur Noël cette année c’est peut-être aussi que ces Parisiens ne savent pas à quoi ressemblera le réveillon du nouvel an, en plein couvre-feu.
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